Riposte graduée ? - La Quadrature du Net

vendredi 5 septembre 2008

L'enquête corse.


La villa de Christian Clavier, ami de longue date du président de la République a été occupée. Conséquence immédiate, le chef de la sécurité en Corse a été mis à pied. Sa faute ? Ne pas avoir prévu la dite occupation. Comme vous pouvez le voir ci-contre, c'est en effet la ministre de l'Intérieur qui a pris seule la décision de mise à pied du responsable de la sécurité publique en Corse.

Au delà de ce que François Bayrou a appelé le "fait du prince", ceci démontre bien que le président de la République ne respecte pas la constitution qu'il vient pourtant de faire modifier. Cet épisode s'il était isolé, ne serait qu'un scandale signe d'un abus de pouvoir.


Mais il s'inscrit au contraire dans la lignée d'une pratique anti-démocratique. Le président et l'administration et le Parlement exécutant. M. Sarkozy ne tolère aucune opposition, si petite soit-elle. Cependant malgré tous ses efforts et l'énergie colossale que celui-ci met à éteindre toute véléité d'opposition, un parti et un homme défendent un projet de société qui au lieu de creuser les inégalités et d'étouffer la démocratie, cherchent à les réduire et à favoriser les libertés. Ce parti c'est le Mouvement démocrate. Malgré les débauchages, François Bayrou est devenu l'opposant le plus crédible et chaque action du président le renforce un peu plus.

Le président met en place le "paquet fiscal" et compense le tout en créant un impôt par mois, impôts qui frappent quasi systématiquement les classes moyennes déjà durement éprouvées par la baisse du pouvoir d'achat. Le Mouvement démocrate demande lui, l'abrogation de cette abérration fiscale et la réduction de la dette de l'État pour stopper la perte par la France de sa vitalité.
Quand ce même pouvoir pour un ralliement de personne décide de priver l'État de son bon droit et d'aller contre un jugement de la Cour de cassation, alors même que cette dernière avait confirmé que M. Tapie ne devait pas être indemnisé, et choisit de recourir à l'arbitrage délestant l'État de près de 400 millions d'€ faisant ainsi d'un personnalité dont la moralité n'a d'égal que son honnêteté une des plus riches fortunes de France alors que pendant ce temps plusieurs millions de français peinent à survivre tout en travaillant; seul François Bayrou réagit sur le sujet.
Cela démontre que malgré la crise au parti socialiste qui démontre que son idéologie n'est plus en phase avec la réalité, il existe une opposition crédible porteuse d'un modèle de société juste et humain. Que le président agisse "comme n'avait pas de compte à rendre" (entrevue de François Bayrou dans Libération du Jeudi 04 Septembre 2008), cela renforce de façon considérable la position que propose le Mouvement démocrate.

La question qui se pose alors est de savoir : combien de temps les français tolèreront-ils ces injustices ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et en plus ça continue avec cette histoire du pied d'une proche de nicolas sarkozy. pour + de détail recopier ce lien : http://www.lepost.fr/article/2008/09/18/1267221_pas-de-chance-il-ecrase-le-pied-d-une-proche-de-nicolas-sarkozy-et-passe-dix-heures-en-garde-a-vue.html