Si le maire PCF de Nanterre Patrick Jarry se porte candidat à la tête de l'EPAD, une autre personne souhaite aussi concourir à cette élection. Cette personne a l'avantage d'être une spécialiste des collectivités locales et ainsi que le site de l'EPAD l'exige pour les collaborateurs qu'il recrute, il faut de sérieuses compétences en matière de droit des collectivités territoriales.
Coup de chance, la perle rare existe, mieux, elle dispose déjà d'une solide expérience dans le domaine et ainsi, ses premières années à la tête de l'EPAD ne serviront pas à la former. Rappelons que l'ancien président de l'EPAD, l'ex-maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Reynaud ne trouve rien à redire sur la candidature de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD, mieux il est allé jusqu'à déclarer que si d'aventures, Jean Sarkozy ne disposaient pas de l'expérience ou des compétences nécessaires, son "élection" (nomination) à la tête de l'EPAD le formerait sur le tas.
Cette personne, c'est une élue démocrate de Courbevoie, Martine Volard qui demande au maire UMP de sa commune de démissionner de son poste d'administrateur de l'EPAD pour qu'elle puisse présenter sa candidature.
Parallèlement à cette candidature, soulignons l'initiative des élus démocrates de faire envoyer par chacun des habitants des Hauts-de-Seine, un courrier incitant les conseillers généraux des Hauts-de-Seine à présenter comme candidat une personne disposant des compétences et des qualités requises pour briguer la présidence de l'EPAD.
Ci-après, le texte des élus démocrates de la Défense, les seuls à avoir créé un groupe inter-élus pour exprimer la position démocrate sur les questions concernant le quartier de la Défense :
"Alors que le fait du prince semble assuré dans une « élection » où les représentants de l'état tiennent le vote, des opposants locaux au sarkozysme appellent les élus UMP à soutenir la candidature d'une élue compétente.
L’honnêteté impose de faire connaître au grand public qu’il existe une autre candidature que celle de Jean Sarkozy à la présidence de l’EPAD, pour La Défense.
Martine Volard, élue démocrate de Courbevoie a demandé au maire de Courbevoie de lui céder sa place au Conseil d’administration afin qu’elle puisse faire officiellement acte de candidature. Elle a reçu immédiatement le soutien des Jeunes Démocrates. Martine Volard est consultante en organisation et management pour les collectivités territoriales : une profession idéale pour quelqu’un qui se propose de prendre la tête de l’EPAD.
Les élus MoDem ont publié un communiqué commun à propos de la prochaine nomination du fils du Président de la République.
Le décret du 9 Septembre 1958, relatif à l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense (EPAD), stipule que le président est «élu» par les membres du conseil d’administration. Nous tenons cependant à souligner que ce même conseil d’administration est composé de 18 membres : 9 représentants des collectivités territoriales (dont 2 du Conseil général des Hauts-de-Seine) et 9 membres représentant l’Etat, sous l’autorité de leur ministre de tutelle. En ajoutant la voix de Patrick Devedjian, membre du gouvernement à celles des 9 administrateurs de l'Etat, l’Etat a la majorité absolue (10 voix sur 18).
L’élection du Président de l’EPAD est donc véritablement contrôlée par l’Etat et s’apparente bien à une nomination. La nomination prévue de Jean Sarkozy, fils du Président de la République, ne peut, de ce fait, être considérée comme un acte local, résultant seulement de la volonté du prétendant et du choix de ses pairs.
A l’évidence, la très courte expérience politique de Jean Sarkozy n’en fait pas un président qualifié pour mener et piloter un tel établissement. Le président de l’EPAD assume un rôle important d’arbitrage, d’orientation, de décision et de représentation de La Défense, opération d’intérêt national, auprès des investisseurs internationaux. Nous ne pouvons donc accepter que ce rôle stratégique soit confié à un président « en formation ».
L’état-civil de Jean Sarkozy ne peut lui être reproché et ne préjuge pas de ses qualités personnelles. Nous pensons toutefois que sans cet état-civil, aucune candidature de conseiller général ou de membre du conseil d’administration de l’EPAD de la même catégorie d’âge et d’études n’aurait pu être censément envisagée.
L’éventuelle nomination de Jean Sarkozy ne peut donc apparaître comme conforme à nos valeurs républicaines et démocratiques. Face à l’émotion qu’elle suscite, dans l’intérêt de nos villes, de notre département et de notre pays, nous demandons donc instamment à Jean Sarkozy de renoncer à sa candidature, et aux conseillers généraux des Hauts-de- Seine de ne pas voter en sa faveur.
Christophe Grébert, conseiller municipal MoDem de Puteaux.
Martine Volard, conseillère municipale MoDem de Courbevoie.
Pierre Creuzet, conseiller municipal MoDem de Nanterre."
Martine Volard, élue démocrate de Courbevoie a demandé au maire de Courbevoie de lui céder sa place au Conseil d’administration afin qu’elle puisse faire officiellement acte de candidature. Elle a reçu immédiatement le soutien des Jeunes Démocrates. Martine Volard est consultante en organisation et management pour les collectivités territoriales : une profession idéale pour quelqu’un qui se propose de prendre la tête de l’EPAD.
Les élus MoDem ont publié un communiqué commun à propos de la prochaine nomination du fils du Président de la République.
Le décret du 9 Septembre 1958, relatif à l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense (EPAD), stipule que le président est «élu» par les membres du conseil d’administration. Nous tenons cependant à souligner que ce même conseil d’administration est composé de 18 membres : 9 représentants des collectivités territoriales (dont 2 du Conseil général des Hauts-de-Seine) et 9 membres représentant l’Etat, sous l’autorité de leur ministre de tutelle. En ajoutant la voix de Patrick Devedjian, membre du gouvernement à celles des 9 administrateurs de l'Etat, l’Etat a la majorité absolue (10 voix sur 18).
L’élection du Président de l’EPAD est donc véritablement contrôlée par l’Etat et s’apparente bien à une nomination. La nomination prévue de Jean Sarkozy, fils du Président de la République, ne peut, de ce fait, être considérée comme un acte local, résultant seulement de la volonté du prétendant et du choix de ses pairs.
A l’évidence, la très courte expérience politique de Jean Sarkozy n’en fait pas un président qualifié pour mener et piloter un tel établissement. Le président de l’EPAD assume un rôle important d’arbitrage, d’orientation, de décision et de représentation de La Défense, opération d’intérêt national, auprès des investisseurs internationaux. Nous ne pouvons donc accepter que ce rôle stratégique soit confié à un président « en formation ».
L’état-civil de Jean Sarkozy ne peut lui être reproché et ne préjuge pas de ses qualités personnelles. Nous pensons toutefois que sans cet état-civil, aucune candidature de conseiller général ou de membre du conseil d’administration de l’EPAD de la même catégorie d’âge et d’études n’aurait pu être censément envisagée.
L’éventuelle nomination de Jean Sarkozy ne peut donc apparaître comme conforme à nos valeurs républicaines et démocratiques. Face à l’émotion qu’elle suscite, dans l’intérêt de nos villes, de notre département et de notre pays, nous demandons donc instamment à Jean Sarkozy de renoncer à sa candidature, et aux conseillers généraux des Hauts-de- Seine de ne pas voter en sa faveur.
Christophe Grébert, conseiller municipal MoDem de Puteaux.
Martine Volard, conseillère municipale MoDem de Courbevoie.
Pierre Creuzet, conseiller municipal MoDem de Nanterre."
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