La campagne peut (enfin !) vraiment commencer. Ce lundi midi étant l'ultime limite pour déposer les listes candidates aux régionales en préfecture. Si dans l'ensemble, les français ne se passionnent pour le moment pas vraiment pour les élections régionales, on peut s'attendre à ce que la campagne prenne son rythme de croisière.
Objectif principal : MOBILISER !
Le problème est donc d'intéresser les citoyens à ces élections qui n'intéressent que peu de monde pour le moment. La région a beau être très présente dans le quotidien des français, elle souffre d'un réel déficit de notoriété. Trains régionaux, lycées, formation professionnelle ou encore développement économique et santé sont autant de secteurs dans les lesquels les régions agissent malgré la faiblesse de leurs budgets. Il faut ainsi savoir que le budget de la région Provence Alpes-Côte d'Azur est d'environ 1,7 milliards € soit l'équivalent de celui de la ville de Marseille. La pression fiscale exercée n'est donc pas démesurée et dans l'ensemble, ces collectivités n'ont pas fait de folies au niveau financier ainsi que le laisse entendre le "Livre noir des régions socialistes" publié par l'UMP.
Enjeu crucial donc, inciter les français à voter. Aspect essentiel puisque l'abstention est estimé entre 40% et 45% ce qui est considérable pour une élection locale. Avant donc de vouloir conquérir des électeurs, les élections régionales vont servir à mesurer la capacité des différentes tendances politiques à rassembler leur électorat et à le faire voter. Certains partis ayant un électorat plus volatile que d'autres.
Objectif "secondaire" : le programme.
Dans l'absolu, le programme devrait être le déterminant principal d'une élection. L'enjeu sera donc de coller au terrain par des propositions concrètes compréhensibles par les électeurs et suffisamment réalistes. Il est indispensable de ne pas se lancer dans une surenchère de promesses électorales incomprise dans le meilleur des cas, rejetée le plus souvent par des électeurs pas dupes de l'hypocrisie de certaines personnalités politiques.
Candidats : l'implantation locale.
Mais force est de constater que comme souvent dans une élection locale, la facteur décisif sera la connaissance et le travail du terrain par les militants et les élus des différentes tendances politiques. Arme à double tranchant puisque dans certains cas, le scrutin peut être utilisé comme moyen de sanctionner un élu local peu respectueux de ses engagements envers les électeurs.
Chaque partie a donc tenté de présenter des candidats connaissant le terrain avec pour certains partis politiques, une notion très personnelle de ce que peut être l'équilibre géographique comme ce peut être le cas à l'UMP ou au PS dans la région Nord-Pas de Calais.
Conclusion.
La compétition sera très serrée dans une région où le Parti communiste, après s'être fait élire sur la liste de la majorité, a passé toute la mandature dans l'opposition. L'enjeu principal sera l'ordre d'arrivée au premier tour, déterminant essentiel pour une éventuelle fusion au second tour.
mardi 16 février 2010
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