Nouvelle étape dans l'évolution des politiques publiques. Le 27 septembre 2010, une circulaire issue des services du Premier ministre, a officialisé une mesure contenue dans l'article 1er de la loi « Grenelle I ». Cet article prévoit la mise en place d'une coordination en matière de développement durable des politiques publiques.
On sait maintenant que cette mesure se traduira par la nomination d'un haut fonctionnaire au développement durable dans chaque ministère chargé de « de préparer la contribution de son administration à la stratégie nationale pour le développement durable, de coordonner l'ensemble des plans d'action correspondants et d'en suivre l'application ». L'idée d'un tel représentant est donc d'inclure très en amont les impératifs de développement durable et in fine d'élaborer une politique durable au lieu de se contenter de rendre compatible une décision déjà prise avec l'impératif environnemental.
Il s'agit donc bel et bien de changer d'échelle et de logique. Si bien sur, un haut fonctionnaire ne pourra à lui seul parvenir à faire changer rapidement les méthodes de travail, de structuration de la norme et de prise de décision de l'administration. Il s'agit d'un premier pas encourageant. Ceci est donc un nouvel exemple de la phase que nous traversons qui vise à mettre le développement durable à la base de la décision politique, les autres aspects étant annexes à cet exigence, et plus à considérer l'environnement comme un aspect parmi d'autres.
Si « l'environnement, ça commence à bien faire », il est indéniable que la transformation des processus décisionnels plus nécessaire est indispensable à la mise en œuvre de réelles avancées pour les différents aspects touchant notre société.
mercredi 6 octobre 2010
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