10 ans, voilà 10 ans que l'usine Toyota d'Onnaing que la première Yaris est sorti des chaines de montage d'Onnaing dans le Valenciennois. Projet pharaonique, critiqué au départ par certains qui dénonçaient les profiteurs de subventions publiques et qui prédisaient un départ du constructeur japonais, une fois les aides publiques empochées.
Des aides mais un gros coup de pouce.
Et, en effet, le projet a bénéficié de nombreuses aides publiques pour son implantation. Mais, depuis, les collectivités et les pouvoirs publics en général se sont largement rattrapés. Depuis 10 ans, le constructeur japonais a versé plus de 130 millions € de prélèvement obligatoires mais a aussi investit 937 millions € dans son usine française pour la construire et la moderniser régulièrement. L'usine a aussi massivement recruté dans un bassin fortement touché par le chômage mais à l'envie de travailler et de réussir indéniables. Et cela, sans compter les sous-traitants qui ont accompagné l'implantation de l'usine Toyota.
L'implantation de cette usine n'est pas seulement pas une bouffée d'air frais mais un véritable renouveau puisque dans le même temps, les collectivités locales ont largement investi dans la qualité de vie et redessiné l'urbanisme local notamment avec l'implantation du tramway. De fait, ce n'est pas seulement sur le front de l'emploi que les choses se sont améliorés puisque c'est la région entière qui a bénéficié du renouveau valenciennois. A tel point, que les voisins belges soulignent la différence entre le cas de Valenciennes et de Charleroi. Les deux bassins de vie étaient largement touchés par le chômage mais là, où la France a mis les moyens sur la table pour relancer une zone sinistrée, les belges qu'ils soient flamands ou wallons n'ont pas pris la mesure de la tâche à accomplir. Les flamands notamment, refusaient et refusent toujours de payer pour ces profiteurs de wallons alors qu'il faudrait au contraire investir massivement pour faire cesser les transferts financiers entre les deux régions. Deux voisins si près mais pourtant si loin.
Tout n'est pas rose.
Mais au-delà de l'indéniable réussite économique locale, l'usine Toyota a aussi connu quelques soubresauts avec une grève en Avril 2009, la première depuis la création de l'usine. Les salariés manifestaient pour des revendications salariales ainsi que pour demander le maintien de la pérennité du site, des craintes se faisant jour au sujet de l'avenir de la production, aucun projet n'ayant, à ce moment, sur la future production de l'usine. Depuis, le constructeur a annoncé que l'usine d'Onnaing produirait la version hybride de la Yaris ainsi que l'annonce de divers autres modèles.
Du côté du Valenciennois, le chômage n'a lui pas non plus disparu et se maintient à un niveau élevé. Néanmoins, il convient de noter qu'il est bien inférieur à celui des voisins belges. Sur le front industriel, l'existence d'usines de constructions ferroviaires ayant une activité soutenue de même que d'autres activités montrent la vigueur du tissu économique local.
L'avenir ?
De l'anniversaire de l'usine Toyota, on peut retenir plusieurs choses : le succès de politique publique, l'engagement local mais aussi un peu de chance. Plus prosaïquement, on retiendra surtout que lorsque les pouvoirs publics se décident ensemble, collectivités et État, à se mobiliser pour un projet, celui-ci a de grandes chances de connaître le succès.
Récemment, Nicolas Sarkozy déclarait son intention de ne pas laisser mourir l'industrie française. Mais les faits sont là, depuis son arrivée au pouvoir, la part de l'industrie n'a cessé de décroitre. En refusant de prendre des décisions courages, en votant des textes sans consulter ou prendre en compte les avis des uns et des autres, Nicolas Sarkozy ne permet pas aux projets industriels de se développer en France.
Dernier exemple en date ? Les décisions désastreuses concernant le secteur des énergies renouvelables, dont l'avenir s'annonce particulièrement sombre. Dans le même temps, Barack Obama a annoncé que les États-Unis se fixaient pour objectif de produire 80 à 85% de leur électricité par des sources renouvelables d'ici 2035.
La différence entre les annonces et les actes.
Des aides mais un gros coup de pouce.
Et, en effet, le projet a bénéficié de nombreuses aides publiques pour son implantation. Mais, depuis, les collectivités et les pouvoirs publics en général se sont largement rattrapés. Depuis 10 ans, le constructeur japonais a versé plus de 130 millions € de prélèvement obligatoires mais a aussi investit 937 millions € dans son usine française pour la construire et la moderniser régulièrement. L'usine a aussi massivement recruté dans un bassin fortement touché par le chômage mais à l'envie de travailler et de réussir indéniables. Et cela, sans compter les sous-traitants qui ont accompagné l'implantation de l'usine Toyota.
L'implantation de cette usine n'est pas seulement pas une bouffée d'air frais mais un véritable renouveau puisque dans le même temps, les collectivités locales ont largement investi dans la qualité de vie et redessiné l'urbanisme local notamment avec l'implantation du tramway. De fait, ce n'est pas seulement sur le front de l'emploi que les choses se sont améliorés puisque c'est la région entière qui a bénéficié du renouveau valenciennois. A tel point, que les voisins belges soulignent la différence entre le cas de Valenciennes et de Charleroi. Les deux bassins de vie étaient largement touchés par le chômage mais là, où la France a mis les moyens sur la table pour relancer une zone sinistrée, les belges qu'ils soient flamands ou wallons n'ont pas pris la mesure de la tâche à accomplir. Les flamands notamment, refusaient et refusent toujours de payer pour ces profiteurs de wallons alors qu'il faudrait au contraire investir massivement pour faire cesser les transferts financiers entre les deux régions. Deux voisins si près mais pourtant si loin.
Tout n'est pas rose.
Mais au-delà de l'indéniable réussite économique locale, l'usine Toyota a aussi connu quelques soubresauts avec une grève en Avril 2009, la première depuis la création de l'usine. Les salariés manifestaient pour des revendications salariales ainsi que pour demander le maintien de la pérennité du site, des craintes se faisant jour au sujet de l'avenir de la production, aucun projet n'ayant, à ce moment, sur la future production de l'usine. Depuis, le constructeur a annoncé que l'usine d'Onnaing produirait la version hybride de la Yaris ainsi que l'annonce de divers autres modèles.
Du côté du Valenciennois, le chômage n'a lui pas non plus disparu et se maintient à un niveau élevé. Néanmoins, il convient de noter qu'il est bien inférieur à celui des voisins belges. Sur le front industriel, l'existence d'usines de constructions ferroviaires ayant une activité soutenue de même que d'autres activités montrent la vigueur du tissu économique local.
L'avenir ?
De l'anniversaire de l'usine Toyota, on peut retenir plusieurs choses : le succès de politique publique, l'engagement local mais aussi un peu de chance. Plus prosaïquement, on retiendra surtout que lorsque les pouvoirs publics se décident ensemble, collectivités et État, à se mobiliser pour un projet, celui-ci a de grandes chances de connaître le succès.
Récemment, Nicolas Sarkozy déclarait son intention de ne pas laisser mourir l'industrie française. Mais les faits sont là, depuis son arrivée au pouvoir, la part de l'industrie n'a cessé de décroitre. En refusant de prendre des décisions courages, en votant des textes sans consulter ou prendre en compte les avis des uns et des autres, Nicolas Sarkozy ne permet pas aux projets industriels de se développer en France.
Dernier exemple en date ? Les décisions désastreuses concernant le secteur des énergies renouvelables, dont l'avenir s'annonce particulièrement sombre. Dans le même temps, Barack Obama a annoncé que les États-Unis se fixaient pour objectif de produire 80 à 85% de leur électricité par des sources renouvelables d'ici 2035.
La différence entre les annonces et les actes.
2 commentaires:
Pour info, la grève a eu lieu en Avril 2009 et ce durant 12 jours pour réclamer le dû des salariés mais aussi face à des propos dégradants du PDG de l'époque..."plutôt crever que des les payer..." mais aussi face un syndicat d'accompagnement qui allait signer un projet d'accord contraire à la législation...
Dont acte, la grève a eu lieu en Avril 2009. Merci pour cette précision.
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