L'affaire Pérol devrait rebondir. En effet, la commission de déontologie qui n'a toujours pas été saisie en dépit des obligations légales qui sont à sa charge. M. Pérol n'a pas saisi la commission de déontologie contrairement à ses dires et qu'il l'ait fait ou non n'est pas vraiment le sujet vu que la saisine est obligatoire. Toujours est-il qu'en l'absence de saisine de la commission, qui a déjà causé beaucoup de remous dans la presse et l'opinion publique, les membres de la commission de déontologie, choqués par les pratiques du pouvoir sarkozyste envisagent d'agir et d'entrer en dissidence.
Après la nomination de M. Pérol à la tête des Caisses d'Épargne et des Banques populaires avant la saisine de la commission ce qui est illégal, a choqué les membres de la commission. Bien que le président de cette même commission ait déclaré dans une lettre à Claude Guéant qu'à titre personnel il ne voyait pas d'obstacles à la nomination de M. Pérol, il semble que la majorité des membres de la commission y soit opposée. Certains membres étant tellement choqués estimant que la violation de la loi Sapin récemment modifiée ayant été violé (ce que j'ai suffisamment montré ici-même) et par les méthodes employés qu'ils envisagent de se "saisir" eux-mêmes, de rendre un avis et de rendre celui-ci public afin de contourner la saisine actuelle qui n'a toujours pas été effectuée.
Les choses étant ce qu'elles sont, il est utile de rappeler que le président de la commission de déontologie, M. Olivier Fouquet doit être auditionné devant la Commission des lois de l'Assemblée Nationale.
mardi 10 mars 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire