Ça y est, il a parlé. Nicolas Ier dans une attitude que je qualifierai de monarchiste a parlé, puis il est parti avant même le débat entre membres de la majorité puisque tous les partis d’opposition n’y assisteront pas pour dénoncer le simulacre de démocratie qu’est le discours de Versailles devant le Congrès. Car oui, c’est une pratique monarchiste qui a été réintroduite dans la constitution. Nicolas Ier en voulant réintroduire une copie du discours sur l’État de l’Union en France, souhaitait copier le présidentialisme américain mais il y a de grandes différences. Aux États-Unis, le Congrès a plus de pouvoirs que le président, pas en France. Aux États-Unis, le Congrès peut voter refuser au président qu’il s’adresse à lui, pas en France. En obligeant le Congrès à l’écouter quand il le veut, en refusant d’être présent pendant le débat qui suit entre groupes parlementaires et en refusant qu’un vote ait lieu suite à ce discours et ce débat, le président de la République se pose en monarque absolu. Durant tout son discours, on a retrouvé le président agité qui ne pouvait rester en place. Mais qu’en est-il sur le fond ?
Un discours de fond flou.
Nicolas Ier a balayé beaucoup de sujets passant de la crise avec un discours dans la lignée de celui de l’OIT à la défense des mesures prises par les gouvernements Fillon qui vont pourtant dans le sens contraire. Alors qu’il s’est défendu de vouloir réintroduire les concepts de discrimination positive et de laïcité positive, mais dans les phrases qui suivent les défend dans le contenu. Alors que le président se défend de vouloir augmenter les impôts, la réalité est là, il en a créé 16 dans les 18 premiers mois de son mandat. Voulant lancer un grand emprunt pour financer sa politique qui nous conduit dans le mur. Mais mieux, rappelez-vous le débat entre les chefs de parti avec Arlette Chabot le 4 Juin dernier. Xavier Bertrand y déclarait que l’UMP ne cautionnait pas un grand emprunt européen car le faire ce serait cautionner une augmentation d’impôt. Un discours marqué par les mensonges, les promesses non tenues et la démagogie sans oublier les paradoxes, c’est ainsi que Nicolas Ier a délivrer sa parole devant le Congrès.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire