Cette semaine tandis que je planchais pour les écrits du CRFPA, je recevais ma convocation pour le Conseil départemental du Mouvement démocrate du Nord. Dans le même temps s’y joignait une heureuse surprise : un compte-rendu du dernier Conseil national, celui de la Grande Motte que j’essayais d’obtenir depuis un bon moment. Et à la lecture, il y a de quoi bondir. Après avoir récupéré d’une semaine franchement épuisante, voici donc une analyse de ce Conseil national. Pour des raisons de compréhension, mon analyse reprendra dans l’ordre les points abordés par le Conseil national.
Décision n°1 : Approbation de l’élargissement.
Durant l’été, et suite à ma précédente analyse de l’élargissement du Bureau exécutif national, j’ai plaidé pour un rejet franc des nouveaux nominés par François Bayrou. Depuis, je plaidais pour le Conseil national prenne ses responsabilités et refuse l’approbation des nominations faites. Pourquoi ? Mon analyse sur le sujet n’a pas changé d’un iota.
Il me semble qu’on ne peut approuver un élargissement fait via un procédé complètement opaque au lieu d’un procédé clair, ouvert et transparent.
Petit rappel : fin juillet, les décisions du Conseil national du 04 Juillet semblait avoir été oubliées. Sur les 9 décisions, aucune information sur les avancées de leurs applications. Une seule était très mal appliquée, la publication de l’ordre du jour et d’un relevé des décisions du Bureau exécutif. Mal appliquée car l’ordre du jour qui devrait être publié avant le Bureau exécutif avait été systématiquement publié après. C’est d’ailleurs toujours le cas actuellement. Suite à une dépêche AFP, François Bayrou convoque le Bureau exécutif qui se réunit par téléphone car nombre de ses membres sont partis en vacances, puis soumet une liste de noms à l’approbation des membres du bureau. Les noms approuvés, un entrefilet est publié sur le site du MoDem. Malgré les suspicions d’une réaction à la dépêche AFP, la direction affirme mordicus que non, il n’y a aucun lien, ce dont bien rapidement on s’apercevra.
Il était nécessaire de refuser ces nominations essentiellement pour des questions de forme. En effet, impossible de savoir pour les personnes intéressées comment, auprès de qui et dans quelles conditions candidater. Or, à mon sens, lorsque l’on manifeste publiquement devant la presse, une refondation du Mouvement démocrate et une collégialité accrue, la moindre des choses est d’être transparent. Mais, c’est tout le contraire qui s’est passé. La démocratie tient par la procédure. Les détails n’étaient donc pas à négliger.
Autre point qui justifiait le refus, les personnes présentes. La plupart sont compétentes, mais la presque totalité d’entre-elles étaient candidates sur les listes du MoDem aux élections européennes. Or, le mode de désignation a été largement remis en cause pour son manque de légitimité. Les listes ayant en effet été balancées aux militants qui devaient se contenter d’approuver en bloc, sans pouvoir réellement donner leur avis. En élargissant le Bureau exécutif à des gens choisis pour leur fidélité (comme l’a montré le très vif échange entre Christophe Ginisty et François Bayrou lors du Conseil national du 04 Juillet), François Bayrou fait exactement le contraire de ce à quoi il s’était engagé, à savoir permettre une plus grande collégialité ce qui suppose précisément d’élargir le Bureau exécutif à des personnes qui ne pensent pas forcément comme lui ou qui manifeste une certaine indépendance. L’élargissement décidé prend donc le contrepied de l’engagement du 04 Juillet.
Le Conseil national a approuvé cet élargissement à l’unanimité moins 4 abstentions. Aucune voix contre, c’est tout de même assez effarant. Le Conseil national accepte que François Bayrou s’asseye sur les décisions que le Conseil national a lui-même voté. Vous vous en doutez, si j’avais été conseiller national, j’aurai voté contre et apparemment j’aurai été le seul. Malheureusement pour moi et pour le MoDem, je ne suis pas Conseil national, je ne peux donc voter dans cette instance. Il aurait pourtant été utile d’avoir des votes contre pour ne pas faire du Conseil national une simple chambre d’enregistrement du Bureau exécutif et des décisions actés par François Bayrou.
Un seul conseiller national, Rémy Daillet-Wiedeman, a souhaité avoir des précisions sur la durée du mandat des nouveaux nominés. François Bayrou a habillement rappelé que les statuts étaient muets sur le sujet et qu’il préciserait toutefois les missions qui leur seraient confiées. On attend toujours !
Décision n°2 : Le Congrès programmatique.
Autre décision du Conseil national, la convocation d’un Congrès extraordinaire. Hypothèse que j’avais évoquée avant même le Conseil national du 04 Juillet, j’avais mentionné ma ferme opposition à cette idée. Pour plusieurs raisons. Je considérai que convoquer un Congrès peu de temps avant les régionales allait retarder l’élaboration des projets régionaux mais surtout nous coûter cher, très cher. Or, un des facteurs qui avaient été régulièrement mentionné lors du Conseil national du 04 Juillet est le manque de matériel de campagne adapté notamment de petites affichettes, d’autocollants, de bandeau avec le logo du MoDem. François Bayrou n’hésite d’ailleurs pas à rappeler « Nous ne sommes pas bien riches ». Lors du Congrès de Villepinte, François Bayrou l’avait lui-même mentionné, l’organisation d’un Congrès ça coûte cher. Les fonds étant rares, il semble qu’il aurait été bien plus utile de dépenser les fonds dans du matériel de campagne plutôt que dans un Congrès programmatique où la direction du MoDem imposera très probablement sa décision.
Autre décision contestable, autre vote d’un seul homme du Conseil national.
Résultat du vote à la Grande Motte : unanimité moins 1 voix.
Sur le Congrès en lui-même, 3 priorités ont été affirmées :
- se distinguer de la concurrence ;
- mener une stratégie d’ensemble, processus qui doit être aussi mené pour les régionales ;
- la nécessité de désigner les têtes de liste.
Ces priorités sont bien sur essentielles, un rappel formel utile donc.
Autres aspects mentionnés pour ce Congrès, la nécessité soulignée par Yann Wehrling de se projeter dans le temps en se fixant des objectifs concrets.
Sur le fond, rien n’est contestable. Toutefois, je pressens que la réflexion des militants sera écartée et qu’au final c’est François Bayrou et Marielle de Sarnez qui imposeront le fonds en Décembre. Rendez-vous à Arras pour vérifier ce pressentiment. Concernant l’organisation, j’y participerai bien évidemment étant militant du Nord et Arras était à une quarantaine de kilomètres.
Décision n°3 : Les régionales.
C’est l’aspect sur lequel François Bayrou était le plus attendu. Rappelez-vous, le 04 Juillet François Bayrou avait annoncé à la surprise générale que des primaires auraient lieu pour désigner les candidats aux régionales. A l’époque, moi-même surpris, je m’étais montré sceptique sur la concrétisation d’une telle volonté si le processus des primaires n’était pas rapidement précisé, ne serait-ce que de façon provisoire.
Encore une fois, mes prévisions se sont avérées justes, François Bayrou semble avoir décidé d’enterrer les primaires. Je rappelle à toutes fins utiles que la décision d’organiser des primaires a été prise par François Bayrou et qu’elle ne peut être rayée d’un trait de plume par son président. Officiellement, François Bayrou dit avoir reçu un abondant courrier défavorable à cela de peur de raviver des conflits.
Pour le remplacer, François Bayrou propose de reconduire le même procédé que celui choisi pour les élections européennes. Le crash du 09 Juin n’a donc rien appris à notre président, le mode de désignation très critiqué serait donc reconduit. Évidemment, cela a suscité un vif débat lors du Conseil national de la Grande Motte. François Bayrou, gêné, ne parvenant pas à faire avaler la pilule au Conseil national, décide donc de reporter la décision au bureau exécutif du 10 Septembre. Bureau exécutif dont on n’a pas eu de nouvelles, puisque l’ordre du jour et le relevé de décisions n’ont pas été publiés en violation des décisions du Conseil national du 04 Juillet.
Officieusement, les quelques informations que j’ai pu recueillir suggèrent que le processus des européennes serait reconduit et les discussions auraient portés sur la manière de faire avaler aux militants la chose.
Encore une fois, on se moque du monde.
Mais ce n’est pas fini ! Le meilleur arrive ensuite.
Marielle de Sarnez propose à Jean-Marie Vanlerenberghe de recevoir les cadres départementaux pour « tâter le terrain ».
Sur le moment, je me suis demandé si j’avais bien lu. « Tâter le terrain », il me semblait que des consultations avaient été organisées fin Juin - début Juillet et que les militants avaient clairement exprimés leur avis sur le sujet. Avis très différent de l’avis actuel de la direction du MoDem, à savoir qu’il ne voulait plus du processus de désignation des candidats utilisé pour les européennes et qu’il fallait des primaires ou au moins un procédé plus clair et démocratique. Il n’y aucune raison de « tâter le terrain » puisque cela a été fait. Bref, traduction : la direction du MoDem n’arrivant pas à faire avaler le mode de désignation des candidats aux régionales, on tente de gagner du temps et on renvoie les décisions à plus tard. Ceci montre bien que les changements manifestés devant la presse le 04 Juillet n’étaient qu’une façade.
Arrivé là, on pourrait se dire que cela suffit mais non, on s’enfonce encore !
Si, si, c’est possible ! La chose est tellement scandaleuse que je ne peux que citer le compte-rendu « La fiabilité/fidélité et la loyauté des candidats ont été relevées comme [des] critères importants dans le choix des candidats ».
Voilà donc la vraie raison pour laquelle François Bayrou et la direction du MoDem chercheraient à reconduire le mode de constitution des listes utilisé lors des élections européennes. Car ne nous y trompons pas, ce n’est ni pour de supposées remontées négatives en masse à propos des primaires que François Bayrou aimerait revenir sur le principe des primaires mais bel et bien pour imposer des candidats qui lui soient fidèles et loyaux. Car durant l’été, j’ai fait le tour de mon large carnet d’adresses, il s’avère que si les militants craignaient bien les risques de division, ils étaient partisans de primaires dont la procédure serait strictement précisée et encadrée. Voilà pourquoi la procédure devait être adoptée dès le mois de Juillet ainsi que je l’avais mentionné et rappelé à de multiples reprises.
Mais ce qui m’a fait vraiment bondir, c’est l’exigence de fidélité/loyauté. François Bayrou n’aurait-il pas confiance dans les militants démocrates ? Lors de primaires, les militants choisissent les candidats qu’ils considèrent les plus aptes à devenir candidats. Dans le cadre de ce choix, ils arbitrent entre les différentes personnes qui désirent obtenir l’investiture et prennent nécessairement en compte cet impératif de loyauté/fidélité, bien mieux souvent que les dirigeants de parti. Lors des primaires, les militants reprennent la décision et souvent leur choix s’avère plus judicieux que celui décidé en petit comité. Il faut donc arrêter de considérer les militants comme des veaux qui peuvent avaler n’importe quoi.
Le débat sur les régionales se clôt sur l’annonce par François Bayrou de la convocation d’un Conseil national pour la fin Octobre dont la date a depuis été fixée au Samedi 24 Octobre 2009 à 9h30. Jean-Marie Vanlerenberghe finit en précisant que l’appel à candidatures à destination des adhérents sera lancé « en toute transparence ».
Mais bien sur ! Et la marmotte ...
Après avoir tenté de supprimer les primaires, puis après s’être réuni en Bureau exécutif qui s’est attardé sur les différentes méthodes pour faire avaler le mode de désignation utilisé pour les élections européennes comme mode de désignation des listes pour les régionales, il faudrait que l’on croit que tout est fait « en toute transparence » ? Je sais bien qu’il faut laisser le bénéfice du doute à l’accusé mais tout de même, la direction du MoDem, après avoir tenté de multiples manœuvres sans succès pour supprimer les primaires, croit-elle vraiment que nous allons avaler ça ?
Lorsque j’ai mentionné les discussions du Conseil national sur les régionales à un ami militant démocrate, notre échange a été le suivant :
« LUI - C’est le Mouvement démocrate GABONAIS ? [sous-entendu dont le Mouvement démocrate dont je parle]
MOI - Non, non ! C’est le MoDem de François Bayrou.
LUI - Eh ben … »
Je crois qu’il n’est pas nécessaire d’aller plus loin sur la question. Précision utile, la base militante est majorité de cet avis.
Décision n°4 : Questions diverses.
Jean-Jacques Jégou, tout nouveau trésorier a abordé la question des finances départementales via l’établissement de contrats d’objectifs et une meilleure solidarité interne. A ce sujet, signalons les projets soutenus par Chantal Portuèse qui montrent bien que le Conseil national s’il décide de mettre en place des initiatives peut être une instance très utile et efficace.
Franz Vasseur, conseiller national francilien, propose de créer un « juge d’appel au CCC ». Rappelons que l’intéressé est avocat en propriété intellectuelle. Juriste moi aussi mais en droit public (administratif) et me destinant à l’avocature, je trouve que l’idée n’est pas mauvaise mais qu’elle découle d’un raisonnement de pur juriste. Idée séduisante sur le papier, dans les faits, elle ne changera pas grand-chose et ne fera que rallonger les délais de traitement des dossiers par le CCC. Elle apportera à mon sens plus d’inconvénients que d’avantages.
Décision n°5 : La compensation carbone du l’université de rentrée.
C’est un aspect mineur mais cela correspond aux idées que nous défendons. Dans le même temps, l’UMP qui avait des débats houleux sur la taxe carbone ne l’a pas fait. Comme on dit, les actes parlent plus que les paroles.
Conclusion : rien ne change.
Après le Conseil national du 04 Juillet et surtout le silence assourdissant de l’été, l’université de rentrée du Mouvement démocrate était très attendue. L’attente était très forte et la déception aussi. La plupart des prévisions pessimistes et de mes doutes se sont confirmés. Début août, un permanent du MoDem me reprochait de tout voir en noir et de ne pas faire confiance. A l’époque, je lui avais répondu que notre confiance avait été ruinée et que je doutais pour de bonnes raisons (à savoir, l’inapplication de nombreuses décisions précédemment adoptées par le Conseil national).
C’est triste à dire, mais mes sombres prévisions ont été confirmées et ont même été dépassées. A croire que François Bayrou n’a toujours pas compris ce qu’il se passait ou alors si et c’est d’autant plus inquiétant. Tournant casaque sur les primaires, et continuant une gestion toujours aussi peu collégiale, on peut s’attendre à des lendemains plus que douloureux. L’UMP est déjà partie, les Verts partiront alors que nous n’aurons même pas fini de dégager les idées directrices. La plupart des décisions seront annoncées en Décembre, lorsqu’il sera trop tard pour faire machine arrière et trop tard pour faire efficacement campagne. Le résultat sera un désastre à côté duquel la bataille de la Bérézina serait le signe d'une grande victoire. Devons-nous nous satisfaire de cela ? Je prends les paris que non.
Autre facteur inquiétant, l’apathie et la soumission du Conseil national à François Bayrou. On connaît les talents d’orateur de François Bayrou pour retourner un auditoire mais il ne faut pas exagérer, si les membres du Conseil national le voulaient vraiment, ils pourraient réellement imposer leur volonté à François Bayrou.
Malheureusement, ce n’est pas le cas et à mon sens, le mode d’élection du Conseil national y est pour beaucoup. En élisant très tôt et par un scrutin de liste le Conseil national, on a délibérément favorisés les personnes de réseaux déjà bien implantés alors que la plupart des militants n’avait pas les ressources nécessaires pour constituer des listes, y être présent et plus prosaïquement pour avoir des chances d’être élu. De même, la durée du mandat des conseillers nationaux, plus longue que celle des autres instances du MoDem pèse dans le manque d’indépendance du Conseil national.
Au final, les choses s’aggravent mais rien ne change. La base militante du Mouvement démocrate est dans une situation explosive, les militants les plus fidèles songent sérieusement à partir, et les pratiques loin de changer pour le meilleur se radicalisent pour le pire. Il ne s’agit plus de faire de concessions de façade pour calmer la base militante mais bien de s’assoir sur les décisions prises et d’imposer des décisions prises depuis longtemps, à savoir une mode de désignation des listes par le haut. Au lieu d’une collégialité accrue, François Bayrou et Marielle de Sarnez continuent à décider ensemble.
Lorsque la semaine dernière, François Bayrou était invité sur i-Télé, un journaliste lui répétait des propos qu’auraient tenu Jean-François Kahn « Le MoDem est maintenant 2 fois plus démocratique. Avant, François Bayrou décidait tout seul. Maintenant, François Bayrou et Marielle de Sarnez décide ensemble. ». Pour ma part, je préfère l’imitation qu’a faite Nicolas Canteloup de François Bayrou, vendredi dernier. Le célèbre imitateur faisait dire à François Bayrou que le MoDem allait recruter Flavio Briatore comme directeur technique du MoDem (ex-patron de l’écurie Renault F1, viré pour avoir organisé le crash de Nelson Picquet Jr afin de permettre la victoire de l’autre pilote de l’équipe Fernando Alonso). Imitant la voix du béarnais, Nicolas Canteloup lui faisait dire ceci : « Moi, ça fait 2 ans que j’envoie le MoDem dans le mur et c’est vrai que j’ai un petit peu envie de passer la main. »
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9 commentaires:
Petite note sur la bataille de la Bérézina : c'est une victoire francaise, ayant permis au gros des armees napoleoniennes de traverser le fleuve....
Et après! on fait quoi...on change d'étiquette, on vire François. on rejoinds Jean Arthuis qui est le seul à être resté centriste. c'est la fin du modem, le bateau coule
MOI? JE NE VIRERAI PAS A GAUCHE? JE PREFERE REJOINDRE ALLIANCE DES CENTRISTES
Certes, la bataille fut une victoire mais au final l'effet fut celui d'une défaite surtout au niveau moral avec la situation dans laquelle elle s'est déroulée.
Il ne s'agit pas de quitter le navire mais au contraire de le sauver.
Point de vue d'un historien :-)
La Bérézina fut peut-être une petite victoire... mais de l'arrière-garde. Cet épisode de la campagne de Russie s'inscrit dans la retraite de la Grande armée qui est globalement une défaite.
Pour le reste, je me pose une question : le Modem aura-t-il a priori le temps d'élaborer et de faire passer un message dans la perspective du sommet de Copenhague qui se tiendra au même moment que le Congrès d'Arras ?
Merci pour cette analyse !
Malheureusement rien ne ne changera.
@ Thierry P. : Sur le sommet de Copenhague, je pense que nous pouvons faire passer des choses. Encore une fois, j'ai plus confiance en Corinne Lepage qu'en François Bayrou pour nous positionner sur le sujet.
@ Dianae : Qui vivra verra ! Mais il est vrai qu'il n'y a pas de quoi être optimiste.
Analyse bien intéressante à laquelle je souscris bien malheureusement.
Je ne comprendrai jamais pourquoi il n'y a pas eu volonté de mettre en place un parti politique nouveau et vraiment novateur en termes de pratiques démocrates. L'attente était pourtant très forte.
Même si le seul but était l'élection présidentielle on n'a jamais vu un candidat l'emporter sans pouvoir s'appuyer sur un parti solide !
"Juju" parle de votre présence au CN et "tulipe" essaye de lui répondre.
voir cette page et les suivantes:
http://bayrou-modem.exprimetoi.net/actu-modem-f61/commentaires-sur-les-reportages-t4531-300.htm
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