Lors de l’annonce de sa candidature sur RTL le 24 Novembre, il était déjà présenté comme la tête de liste MoDem pour les élections régionales en Ile de France. Jean-Michel Apathie, à qui on ne l’a fait pas, déclarant alors : « Vous serez le candidat du MoDem à la présidence de la région Ile de France en mars prochain ».
Sur le coup, Alain Dolium n’a démenti que partiellement l’assertion de Jean-Michel Apathie, précisant que les militants auraient tout de même à « entériner cette candidature ».
Un petit détour par le dictionnaire s’impose. Le verbe « entériner » a deux sens :
- le premier est l’acte juridique qui ratifie un acte par exemple un traité ;
- le deuxième sens signifie admettre quelque chose comme valable, assuré, certain.
Voilà donc la réponse de l’heureux parachuté nommé, les militants auront tout de même à valider ce qui n’est somme toute que le fait du prince.
Voici donc comment on choisit un candidat au Mouvement démocrate, le président décide et les militants exécutent. Il s’agit pourtant bien du parti qui veut faire de la démocratie française un modèle de société.
Ainsi loin d’être celui qui va relancer le Mouvement démocrate, Alain Dolium va surtout l’amener dans le mur, et pas à moitié. La catastrophe peut cependant être évitée. Cela permettrait au MoDem de ne pas partir avec un handicap dont il se passerait bien s’il souhaite gagner ou tout simplement exister dans le paysage politique français. La responsabilité incombe entièrement aux démocrates parisiens et franciliens, il leur faut refuser la proposition du Bureau exécutif national désignant Alain Dolium comme tête de liste MoDem en Ile de France puisque même si le choix de la tête de liste francilienne a un impact national, les approbations se font selon un cadre régional.
Mais avant de voir pourquoi il convient de refuser cette proposition, petit retour sur l’émission qui a appris aux militants démocrates et plus généralement aux français qui serait leur tête de liste puisqu’Alain Dolium a été lancé sur RTL avec Jean-Michel Apathie.
24 Novembre 2009 : les débuts dans la presse.
L’entretien est à peine commencé qu’une première erreur mentionnée ci-dessus est faite.
Se questionnant l’absence de notoriété des conseillers régionaux, Alain Dolium se voit demander par Jean-Michel Apathie s’il souhaite devenir conseiller régional précisément pour cette raison. Pour réponse, celui n’obtiendra pour seule qu’il veut juste plus de proximité. En résumé, il ne répond pas à la question.
Cuisiné par Jean-Michel Apathie pour savoir si par son histoire personnelle, l’intéressé est plutôt de gauche ou de droite, Alain Dolium répondit qu’il était centriste avant d’avouer finalement qu’il est plutôt de gauche. A la plupart des questions qu’on lui pose, Alain Dolium parle de son passé personnel ou déclare qu’il faut plus de proximité. Rien de très concret donc.
Toujours le 24 Novembre 2009, les personnes n’écoutant pas RTL découvrent au hasard d’une colonne dans Libération à proximité de la pliure du journal, un court article (134 mots) leur annonçant quelle est la personne choisie par leur président.
Depuis ses prestations dans la presse sont à l’avenant, maladroites et sans réel fond.
Les militants devant le fait accompli.
De facto, alors que l’on vient à peine de fêter la chute du mur du Berlin, le Mouvement démocrate se met à ressembler à la RDA. En effet, à l’époque les dirigeants et la population qui désiraient savoir ce qu’il se passait chez eux regardaient la télévision et écoutaient les médias ouest-allemands.
Conséquence, bon nombre de militants ont se sont demandé à quoi leur servait leur carte puisque pour avoir les informations concernant leur parti, il suffit de disposer d’un poste de radio et d’être abonné à Libération.
Voilà pour le contexte.
« Qui n'a pas les moyens de ses ambitions a tous les soucis. », Talleyrand.
Un physique qui lui ressemble, un slogan « Pourquoi pas ? » qui s’en rapproche, il n’en pas fallu plus pour que nombre de journalistes et de démocrates le prennent pour un Obama français. Mais les ressemblances s’arrêtent là car pour le reste, c’est une autre paire de manches.
Un passé difficile.
L’un des éléments qui aurait conduit au choix d’Alain Dolium serait son passé de « self made man ». Luttant contre les préjugés de la société française dont il aurait triomphé non sans difficultés, l’homme serait le symbole de la réussite. Sauf que porter un tel jugement serait tout de même aller un peu vite en besogne. Alain Dolium aurait grandi dans une banlieue difficile à Malakoff. Sauf que la ville en question, que je fréquente depuis quelques années pour y faire mes études, n’est pas vraiment une zone de non-droit. Ville de banlieue certes, pas la plus favorisée non plus mais dans laquelle on ne vit pas si mal.
Son cursus étudiant est lui encore plus explicite, IUT, Sup de Co, HEC, Alain Dolium a tout simplement travaillé pour avoir un travail correct. Etudier pour réussir c’est le but d’un étudiant et c’est ce qu’a fait Alain Dolium. C’est tout à son honneur bien sur, mais on est loin de l’image du self made man qui s’est fait tout seul et c’est loin d’être un exploit.
De nombreux militants bien plus engagés que lui pour le MoDem, faisant énormément d’associatif et issu aussi de banlieues étaient aussi candidats à l’investiture. Seul bémol, ils n’ont pas tous un physique se rapprochant de celui d’un dirigeant en exercice. Ils ne sont pas non plus patrons de PME, ils sont étudiants, assistantes sociales, enseignants, ouvriers, employés mais pas forcément cadres. Certains d’entre eux ont fait le choix de gagner moins pour aider leurs concitoyens dans l’action sociale, d’autres ont fait le choix de participer à des collectifs d’action, d’autres à des clubs de réflexion. Ils ne sont pas forcément noirs mais représentent aussi la diversité. C’est aussi sans compter sur les multiples talents qui nous quitté, dégoutés par les méthodes, le manque de démocratie interne et de structuration de notre mouvement. Pas besoin d’aller chercher ailleurs ce que l’on a sous le nez !
Un parcours politique inexistant.
Si l’appel à candidatures insistait sur la notoriété, la compétence locale et l’engagement militant, la candidature d’Alain Dolium n’est pas vraiment marquée par les éléments en question. Pire, leur absence totale serait même un argument. Aucun passé militant, inconnu de tous, jamais candidat à une élection, il incarnerait le renouvellement dans la politique.
Inconnu des militants démocrates de son propre département le Val de Marne, inconnu des militants de la section dont il dépend, inconnu enfin des militants de la propre ville où il réside, Alain Dolium n’a été présenté qu’aux militants du Val de Marne que le lendemain de son premier passage dans la presse. Un peu fort de café !
Les démocrates du Val de Marne, qui a à l’issu d’une démarche démocratique, avaient désigné leur délégué départemental (Jérôme Piton) pour être leur tête de liste, ont du avaler goulument la couleuvre qu’on leur présentait et ont été prié de ne pas faire de vagues. Ainsi, lors de la « présentation d’Alain Dolium » aux militants du Val de Marne, ceux qui montraient une quelconque velléité de vouloir voir leur choix respecté se sont vus demandé par la personne qu’ils avaient choisi de garder leur calme pour éviter qu’elle ne se fasse taper sur les doigts pour avoir eu l’outrecuidance de remettre en cause ce qui n’est ni plus ni moins que le fait du prince.
Alain Dolium lui ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas être tête de liste sans expérience politique. Mais cher Alain, c’est tout simplement une question de respect et de savoir vivre !
Dans tout parti politique, il y a des personnes qui sont juste encartées et il y a les militants, ceux qui sont réellement actifs, qui organisent les campagnes, prenne sur leur temps libre et leur travail pour faire du terrain, consacrent une part considérable de leurs finances à la vie de leur parti. C’est grâce à ces personnes qu’on appelle les militants qu’une campagne est possible.
De fait, avant d’être candidat, avant de demander à ce que les militants, ces petites mains de l’ombre, s’engagent pour vous ; il est essentiel, je dirai même indispensable, obligatoire de s’engager un minimum pour son mouvement. Être tête de liste régionale ce n’est pas seulement prendre la place que l’on vous donne, il faut s’être engagé pour le mouvement, c’est comme ça, un exercice imposé avant le programme libre (enfin tout est relatif) qu’est une campagne électorale, or c'est loin d'être votre cas !
Vous vous réclamez de François Bayrou, fort bien. Commencez donc par faire votre cursus honorum comme le répète à l'envie notre béarnais de président.
La démocratie bafouée.
Les militants qui ont donné une part considérable de leur temps pour tous les scrutins précédents dont le scrutin européen ont appris le nom de leur tête de liste par la presse et ont particulièrement peu apprécié la chose. On peut parfaitement les comprendre puisque toutes proportions gardées, la même chose s’est produite ailleurs sauf que dans ces cas précis, les personnes s’étaient un minimum engagé dans l’action locale.
Le Mouvement démocrate prétend défendre une société basée sur l’équité, la justice et veut faire de la démocratie française le modèle républicain. Mais, au niveau de la démocratie interne, l’exercice est bien plus difficile. La désignation est d’ailleurs, un cas d’école en la matière.
De ses multiples interventions dans les médias, on ressent l’impression qu’Alain Dolium est presque candidat malgré lui. Or, rien n’est plus faux. L’intéressé a en effet fait le forcing pour être candidat. Après une première tentative durant l’été, il a sollicité à de multiples reprises les personnes décidant des investitures ou ayant une influence sur le processus. C’est ainsi qu’il a rencontré à moult reprises Bernard Lehideux. Comme choix spontané, on a connu mieux.
Si les dispositions sont respectées sur la forme, sur le fond, la démocratie en a pris un coup. Retard volontaire sur le mode pour les investitures malgré la décision d’organiser des primaires prises par le Conseil national du 04 Juillet, confirmé le 06 Septembre, rien n’avait été formellement organisé.
Un appel à candidatures a tout de même été lancé avant que François Bayrou ne parvienne enfin à sa 3e tentative à reconduire le mode de désignation des européennes. Le résultat, c’est la consultation des militants organisée juste pour la forme, pour donner une pâle aura démocratique à un processus de parachutage en règles.
Ajoutons que le vote s’effectue de façon électronique par Internet, ce qui exclut déjà les non-connectés qui sont en nombre conséquent et qui en général ne votent pas dans le sens de la direction. Mais surtout, impossible de recompter bulletin par bulletin ce qui dans le cas de l’Ile de France risque de poser problème étant donné que des départements entiers sont vent debout contre la candidature d’Alain Dolium.
Conclusion.
Sur la forme, le candidat Dolium ne tient pas la route et ce sans aucun doute possible. Sa désignation, caricature absolue de la logique d’appareil, ne colle pas avec le discours qui le présente comme le candidat du renouveau. François Bayrou, Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux auront beau mettre toutes les personnes qu’ils veulent pour le conseiller sur sa communication, Alain Dolium n’y arrivera pas.
Un bon candidat ne se forme pas en 3 mois, il faut de l'EXPÉRIENCE !
Manque de charisme, discours déstructuré manquant de cohérence, un cursus intéressant mais qui n’est pas exceptionnel comparé à la richesse que l’on peut trouver au niveau militant.
Une absence d’engagement politique d’engagement politique qui pèsera lourd, très lourd, auprès des militants puisque nombre d’entre eux ont déjà fait savoir à mots couverts qu’ils ne feront pas campagne pour Alain Dolium si celui-ci est avalisé par la consultation. Ce sont ainsi des départements entiers de militants qui ne feront pas campagne pour lui. L’évènement passerait inaperçu si le manque pouvait être comblé par un transfert d’effectifs militants de départements limitrophes. Mais voilà, la réalité est que les effectifs militants actuels ne le permettent pas. Pire, ce sont les militants les plus actifs, ceux qui sacrifient plusieurs mois en flux continu et intensif qui refuse de suivre celui qui est désigné comme un parachuté. Résultat, dans beaucoup d’endroits, il n’y aura aucun soutien au mieux, une forte hostilité à défaut, voir un coup de main donné dans d’autres régions ou alors une aide bienvenue pour des concurrents. Europe-Écologie se frotte déjà les mains à l'idée de récupérer une main d'œuvre militante compétente et qualifiée dont il ne dispose pas. Les tracts resteront au placard et le MoDem risque de n’avoir aucun élu régional ou alors en nombre plus que réduit.
Amis démocrates franciliens, ayez donc un peu de courage et refusez le nom d’Alain Dolium que l’on vous propose. Certes, vous prenez le risque de dire que François Bayrou s’est trompé mais la chose arrive et toutes les décisions que prend le président du MoDem ne sont pas paroles d’évangiles.
Lors de votre vote, vous devez vous poser une question fondamentale : est-ce que je souhaite que le MoDem fait un score honorable en Ile de France et ailleurs ? En effet, que vous le souhaitiez ou non, le choix de votre tête de liste impactera directement le score dans les autres régions, c’est ainsi.
Si vous voulez éviter au MoDem de rééditer le triste constat d’une lourde défaite, une sorte de bis repetita des élections européennes, si vous souhaitez que le MoDem reste un acteur essentiel sur l’échiquier politique, il vous faut refuser d’investir Alain Dolium.
Un peu de courage que diable ! Mesdames et messieurs, il est temps de prendre vos responsabilités !
Notes.
Toutes les interventions médias d’Alain Dolium ont été suivies pour réaliser cet article. Nombre de militants démocrates interrogées, de nombreuses sources et documents consultés. Depuis que j’ai pris connaissance de la désignation d’Alain Dolium, j’ai rassemblé toute la documentation disponible ce qui n’a pas été chose aisée. A de multiples reprises, j’ai tenté de décrocher un entretien avec le principal intéressé mais cela n’a pas été possible soit parce que les personnes autour d’Alain Dolium ne m’ont pas prévenu à temps, soit parce que l’intéressé lui-même ne pouvait. Seul une rencontre à la fin décembre m’a été proposée soit bien après la consultation, les informations ont cependant été largement recoupées et sont toutes véridiques.
N’hésitez pas à commenter. Alain Dolium m’a dit qu’il y jettera un œil.
Sur le coup, Alain Dolium n’a démenti que partiellement l’assertion de Jean-Michel Apathie, précisant que les militants auraient tout de même à « entériner cette candidature ».
Un petit détour par le dictionnaire s’impose. Le verbe « entériner » a deux sens :
- le premier est l’acte juridique qui ratifie un acte par exemple un traité ;
- le deuxième sens signifie admettre quelque chose comme valable, assuré, certain.
Voilà donc la réponse de l’heureux parachuté nommé, les militants auront tout de même à valider ce qui n’est somme toute que le fait du prince.
Voici donc comment on choisit un candidat au Mouvement démocrate, le président décide et les militants exécutent. Il s’agit pourtant bien du parti qui veut faire de la démocratie française un modèle de société.
Ainsi loin d’être celui qui va relancer le Mouvement démocrate, Alain Dolium va surtout l’amener dans le mur, et pas à moitié. La catastrophe peut cependant être évitée. Cela permettrait au MoDem de ne pas partir avec un handicap dont il se passerait bien s’il souhaite gagner ou tout simplement exister dans le paysage politique français. La responsabilité incombe entièrement aux démocrates parisiens et franciliens, il leur faut refuser la proposition du Bureau exécutif national désignant Alain Dolium comme tête de liste MoDem en Ile de France puisque même si le choix de la tête de liste francilienne a un impact national, les approbations se font selon un cadre régional.
Mais avant de voir pourquoi il convient de refuser cette proposition, petit retour sur l’émission qui a appris aux militants démocrates et plus généralement aux français qui serait leur tête de liste puisqu’Alain Dolium a été lancé sur RTL avec Jean-Michel Apathie.
24 Novembre 2009 : les débuts dans la presse.
L’entretien est à peine commencé qu’une première erreur mentionnée ci-dessus est faite.
Se questionnant l’absence de notoriété des conseillers régionaux, Alain Dolium se voit demander par Jean-Michel Apathie s’il souhaite devenir conseiller régional précisément pour cette raison. Pour réponse, celui n’obtiendra pour seule qu’il veut juste plus de proximité. En résumé, il ne répond pas à la question.
Cuisiné par Jean-Michel Apathie pour savoir si par son histoire personnelle, l’intéressé est plutôt de gauche ou de droite, Alain Dolium répondit qu’il était centriste avant d’avouer finalement qu’il est plutôt de gauche. A la plupart des questions qu’on lui pose, Alain Dolium parle de son passé personnel ou déclare qu’il faut plus de proximité. Rien de très concret donc.
Toujours le 24 Novembre 2009, les personnes n’écoutant pas RTL découvrent au hasard d’une colonne dans Libération à proximité de la pliure du journal, un court article (134 mots) leur annonçant quelle est la personne choisie par leur président.
Depuis ses prestations dans la presse sont à l’avenant, maladroites et sans réel fond.
Les militants devant le fait accompli.
De facto, alors que l’on vient à peine de fêter la chute du mur du Berlin, le Mouvement démocrate se met à ressembler à la RDA. En effet, à l’époque les dirigeants et la population qui désiraient savoir ce qu’il se passait chez eux regardaient la télévision et écoutaient les médias ouest-allemands.
Conséquence, bon nombre de militants ont se sont demandé à quoi leur servait leur carte puisque pour avoir les informations concernant leur parti, il suffit de disposer d’un poste de radio et d’être abonné à Libération.
Voilà pour le contexte.
« Qui n'a pas les moyens de ses ambitions a tous les soucis. », Talleyrand.
Un physique qui lui ressemble, un slogan « Pourquoi pas ? » qui s’en rapproche, il n’en pas fallu plus pour que nombre de journalistes et de démocrates le prennent pour un Obama français. Mais les ressemblances s’arrêtent là car pour le reste, c’est une autre paire de manches.
Un passé difficile.
L’un des éléments qui aurait conduit au choix d’Alain Dolium serait son passé de « self made man ». Luttant contre les préjugés de la société française dont il aurait triomphé non sans difficultés, l’homme serait le symbole de la réussite. Sauf que porter un tel jugement serait tout de même aller un peu vite en besogne. Alain Dolium aurait grandi dans une banlieue difficile à Malakoff. Sauf que la ville en question, que je fréquente depuis quelques années pour y faire mes études, n’est pas vraiment une zone de non-droit. Ville de banlieue certes, pas la plus favorisée non plus mais dans laquelle on ne vit pas si mal.
Son cursus étudiant est lui encore plus explicite, IUT, Sup de Co, HEC, Alain Dolium a tout simplement travaillé pour avoir un travail correct. Etudier pour réussir c’est le but d’un étudiant et c’est ce qu’a fait Alain Dolium. C’est tout à son honneur bien sur, mais on est loin de l’image du self made man qui s’est fait tout seul et c’est loin d’être un exploit.
De nombreux militants bien plus engagés que lui pour le MoDem, faisant énormément d’associatif et issu aussi de banlieues étaient aussi candidats à l’investiture. Seul bémol, ils n’ont pas tous un physique se rapprochant de celui d’un dirigeant en exercice. Ils ne sont pas non plus patrons de PME, ils sont étudiants, assistantes sociales, enseignants, ouvriers, employés mais pas forcément cadres. Certains d’entre eux ont fait le choix de gagner moins pour aider leurs concitoyens dans l’action sociale, d’autres ont fait le choix de participer à des collectifs d’action, d’autres à des clubs de réflexion. Ils ne sont pas forcément noirs mais représentent aussi la diversité. C’est aussi sans compter sur les multiples talents qui nous quitté, dégoutés par les méthodes, le manque de démocratie interne et de structuration de notre mouvement. Pas besoin d’aller chercher ailleurs ce que l’on a sous le nez !
Un parcours politique inexistant.
Si l’appel à candidatures insistait sur la notoriété, la compétence locale et l’engagement militant, la candidature d’Alain Dolium n’est pas vraiment marquée par les éléments en question. Pire, leur absence totale serait même un argument. Aucun passé militant, inconnu de tous, jamais candidat à une élection, il incarnerait le renouvellement dans la politique.
Inconnu des militants démocrates de son propre département le Val de Marne, inconnu des militants de la section dont il dépend, inconnu enfin des militants de la propre ville où il réside, Alain Dolium n’a été présenté qu’aux militants du Val de Marne que le lendemain de son premier passage dans la presse. Un peu fort de café !
Les démocrates du Val de Marne, qui a à l’issu d’une démarche démocratique, avaient désigné leur délégué départemental (Jérôme Piton) pour être leur tête de liste, ont du avaler goulument la couleuvre qu’on leur présentait et ont été prié de ne pas faire de vagues. Ainsi, lors de la « présentation d’Alain Dolium » aux militants du Val de Marne, ceux qui montraient une quelconque velléité de vouloir voir leur choix respecté se sont vus demandé par la personne qu’ils avaient choisi de garder leur calme pour éviter qu’elle ne se fasse taper sur les doigts pour avoir eu l’outrecuidance de remettre en cause ce qui n’est ni plus ni moins que le fait du prince.
Alain Dolium lui ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas être tête de liste sans expérience politique. Mais cher Alain, c’est tout simplement une question de respect et de savoir vivre !
Dans tout parti politique, il y a des personnes qui sont juste encartées et il y a les militants, ceux qui sont réellement actifs, qui organisent les campagnes, prenne sur leur temps libre et leur travail pour faire du terrain, consacrent une part considérable de leurs finances à la vie de leur parti. C’est grâce à ces personnes qu’on appelle les militants qu’une campagne est possible.
De fait, avant d’être candidat, avant de demander à ce que les militants, ces petites mains de l’ombre, s’engagent pour vous ; il est essentiel, je dirai même indispensable, obligatoire de s’engager un minimum pour son mouvement. Être tête de liste régionale ce n’est pas seulement prendre la place que l’on vous donne, il faut s’être engagé pour le mouvement, c’est comme ça, un exercice imposé avant le programme libre (enfin tout est relatif) qu’est une campagne électorale, or c'est loin d'être votre cas !
Vous vous réclamez de François Bayrou, fort bien. Commencez donc par faire votre cursus honorum comme le répète à l'envie notre béarnais de président.
La démocratie bafouée.
Les militants qui ont donné une part considérable de leur temps pour tous les scrutins précédents dont le scrutin européen ont appris le nom de leur tête de liste par la presse et ont particulièrement peu apprécié la chose. On peut parfaitement les comprendre puisque toutes proportions gardées, la même chose s’est produite ailleurs sauf que dans ces cas précis, les personnes s’étaient un minimum engagé dans l’action locale.
Le Mouvement démocrate prétend défendre une société basée sur l’équité, la justice et veut faire de la démocratie française le modèle républicain. Mais, au niveau de la démocratie interne, l’exercice est bien plus difficile. La désignation est d’ailleurs, un cas d’école en la matière.
De ses multiples interventions dans les médias, on ressent l’impression qu’Alain Dolium est presque candidat malgré lui. Or, rien n’est plus faux. L’intéressé a en effet fait le forcing pour être candidat. Après une première tentative durant l’été, il a sollicité à de multiples reprises les personnes décidant des investitures ou ayant une influence sur le processus. C’est ainsi qu’il a rencontré à moult reprises Bernard Lehideux. Comme choix spontané, on a connu mieux.
Si les dispositions sont respectées sur la forme, sur le fond, la démocratie en a pris un coup. Retard volontaire sur le mode pour les investitures malgré la décision d’organiser des primaires prises par le Conseil national du 04 Juillet, confirmé le 06 Septembre, rien n’avait été formellement organisé.
Un appel à candidatures a tout de même été lancé avant que François Bayrou ne parvienne enfin à sa 3e tentative à reconduire le mode de désignation des européennes. Le résultat, c’est la consultation des militants organisée juste pour la forme, pour donner une pâle aura démocratique à un processus de parachutage en règles.
Ajoutons que le vote s’effectue de façon électronique par Internet, ce qui exclut déjà les non-connectés qui sont en nombre conséquent et qui en général ne votent pas dans le sens de la direction. Mais surtout, impossible de recompter bulletin par bulletin ce qui dans le cas de l’Ile de France risque de poser problème étant donné que des départements entiers sont vent debout contre la candidature d’Alain Dolium.
Conclusion.
Sur la forme, le candidat Dolium ne tient pas la route et ce sans aucun doute possible. Sa désignation, caricature absolue de la logique d’appareil, ne colle pas avec le discours qui le présente comme le candidat du renouveau. François Bayrou, Marielle de Sarnez et Bernard Lehideux auront beau mettre toutes les personnes qu’ils veulent pour le conseiller sur sa communication, Alain Dolium n’y arrivera pas.
Un bon candidat ne se forme pas en 3 mois, il faut de l'EXPÉRIENCE !
Manque de charisme, discours déstructuré manquant de cohérence, un cursus intéressant mais qui n’est pas exceptionnel comparé à la richesse que l’on peut trouver au niveau militant.
Une absence d’engagement politique d’engagement politique qui pèsera lourd, très lourd, auprès des militants puisque nombre d’entre eux ont déjà fait savoir à mots couverts qu’ils ne feront pas campagne pour Alain Dolium si celui-ci est avalisé par la consultation. Ce sont ainsi des départements entiers de militants qui ne feront pas campagne pour lui. L’évènement passerait inaperçu si le manque pouvait être comblé par un transfert d’effectifs militants de départements limitrophes. Mais voilà, la réalité est que les effectifs militants actuels ne le permettent pas. Pire, ce sont les militants les plus actifs, ceux qui sacrifient plusieurs mois en flux continu et intensif qui refuse de suivre celui qui est désigné comme un parachuté. Résultat, dans beaucoup d’endroits, il n’y aura aucun soutien au mieux, une forte hostilité à défaut, voir un coup de main donné dans d’autres régions ou alors une aide bienvenue pour des concurrents. Europe-Écologie se frotte déjà les mains à l'idée de récupérer une main d'œuvre militante compétente et qualifiée dont il ne dispose pas. Les tracts resteront au placard et le MoDem risque de n’avoir aucun élu régional ou alors en nombre plus que réduit.
Amis démocrates franciliens, ayez donc un peu de courage et refusez le nom d’Alain Dolium que l’on vous propose. Certes, vous prenez le risque de dire que François Bayrou s’est trompé mais la chose arrive et toutes les décisions que prend le président du MoDem ne sont pas paroles d’évangiles.
Lors de votre vote, vous devez vous poser une question fondamentale : est-ce que je souhaite que le MoDem fait un score honorable en Ile de France et ailleurs ? En effet, que vous le souhaitiez ou non, le choix de votre tête de liste impactera directement le score dans les autres régions, c’est ainsi.
Si vous voulez éviter au MoDem de rééditer le triste constat d’une lourde défaite, une sorte de bis repetita des élections européennes, si vous souhaitez que le MoDem reste un acteur essentiel sur l’échiquier politique, il vous faut refuser d’investir Alain Dolium.
Un peu de courage que diable ! Mesdames et messieurs, il est temps de prendre vos responsabilités !
Notes.
Toutes les interventions médias d’Alain Dolium ont été suivies pour réaliser cet article. Nombre de militants démocrates interrogées, de nombreuses sources et documents consultés. Depuis que j’ai pris connaissance de la désignation d’Alain Dolium, j’ai rassemblé toute la documentation disponible ce qui n’a pas été chose aisée. A de multiples reprises, j’ai tenté de décrocher un entretien avec le principal intéressé mais cela n’a pas été possible soit parce que les personnes autour d’Alain Dolium ne m’ont pas prévenu à temps, soit parce que l’intéressé lui-même ne pouvait. Seul une rencontre à la fin décembre m’a été proposée soit bien après la consultation, les informations ont cependant été largement recoupées et sont toutes véridiques.
N’hésitez pas à commenter. Alain Dolium m’a dit qu’il y jettera un œil.
46 commentaires:
Il y a une question que ce billet n'envisage pas mais qui est peut-être une explication partielle : en règle générale, il est demandé aux têtes de listes d'avancer une certaine somme pour financer la campagne. Ici, depuis les déclarations de Bayrou, nous savons qu'en cas de score inférieur à 5% le MoDem ne remboursera pas les candidats malheureux. D'où la question : combien Alain Dolium va-t-il mettre sur la table en tant que tête de liste ?
C'est un billet magnifique. Juste, argumenté et d'un bon sens remarquable.
Bravo mon ami;
Excellent billet. En Poitou-Charentes, c'est pareil. Un gentil inconnu qui n'a jamais fait l'expérience d'une élection, même pas candidat à la candidature de tête de liste régionale. C'est à mourir de rire...! Réveillez-vous mes frères et mes sœurs démocrates...on nous spolie comme disait l'autre ! Refusons cette procédure et redevenons des vrais citoyens !
L'article se tient et les arguments sont recevables mais j'ai tendance à croire à la nouveauté, à la fraîcheur, au renouvellement politique..., d'autant plus pour notre Mouvement en IDF.
Michel Jobert, que l'on pourrait classer comme gaulliste de gauche (ah...!) disait déjà : "Le jeu politique ressemble à ces salades qui finissent mal le marché, en été. Elles sont fanées, rejetées. Où est la fraîcheur ? J'appellerai cela la parabole de la laitue."
Si Alain Dolium peut nous faire sortir de cette parabole...
En désaccord avec ton titre et une grande partie de ton billet. C'est un mec solide, motivé et avec des convictions.
Bien à toi,
@ Anonyme : C'est vrai, je comptais aborder la question dans un autre billet.
@ Christophe : Merci, ça m'a demandé 3 semaines de recherche intensives, des heures passées au téléphone, plus de 6 heures de rédaction. Bref, un boulot monstre.
@ Anonyme (2) : Pour la région Poitou-Charentes, j'ai su que la tête de liste posait aussi problème en en parlant aux militants du cru. Il semble que le choix proposé pose aussi problème en Pays de la Loire.
@ Anonyme (3) : Je ne partage pas votre position mais je la comprends. Je doute cependant que le choix proposé soit réel renouvellement.
@ Christelle : C'est ton avis. Je me suis pour ma part pas seulement basé sur mes convictions personnelles mais sur les faits réels et avérés que j'ai pu collecter suite à des recherches poussées.
On me dit souvent que je suis un paranoïaque, que je vois tout en noir. Sauf que malheureusement, mes prévisions se sont avérées vraies.
Je crois que vous devez arrêter la paranoïa au Modem. Le président prends ses responsabilités devant le parti en proposant un candidat. Les électeurs jugeront. En fonction des résultats de ces régionales, vous aurez quelque légitimité pour demander des comptes à François Bayrou, pas avant. Désolé, mais il n'est pas écrit dans les statuts qu'Orange pressé est apte à juger de la candidature d'untel. Vu l'accueil positif dans les médias généré par cette candidature, je ne suis pas certain que Bayrou fasse fausse route sur ce coup là. On a parlé de qui ? De Dolium ou votre délégué départemental inconnu(qui a certainement d'autres qualités)? Plutôt que consacrer votre énergie à démolir cette candidature, vous devriez plutôt réfléchir à comment faire le meilleur score possible à ces élections, n'en déplaise à un certain quadra démissionaire issu du milieu de la com et des nouvelles technologies.
@ Anonyme : Cher ami, mais c'est juste la simple vérité. C'est cru à dire mais François Bayrou a choisi un peu Alain Dolium sur catalogue...
Les électeurs vont se détourner du MoDem car ils auront mieux en face.
L'éducation ? Il y a une ministre expérimentée en face. Un peu coincée certes, mais qui est en poste.
L'environnement ? A force d'ostraciser les CAP 21 et les écolos-démocrates, ceux-ci soit rejoigne Europe-Écologie, soit il ne feront pas campagne.
La politique du casting ? Europe-Écologie est bien plus crédible, même l'UMP fait mieux.
Suis-je juge ? Nullement, par une argumentation fondée, j'explique pourquoi il faut voter refuser qu'Alain Dolium soit investi.
Accueil positif ? Vu les efforts déployés et le verrouillage sur la communication, le décalage est sidérant avec le terrain. Or, ce n'est pas les journalistes qui votent mais bel et bien les électeurs qui eux ne sont pas dupes.
Dolium plus connu que les personnes implantés localement ? Il faut arrêter. Si on avait fait bénéficier des mêmes efforts de communication les personnes mentionnées, le problème ne se poserait pas. Mais je vous pose une question : lors d'une élection vous préférez voter pour le type du coin que vous connaissez ou pour une personne que vous n'avez jamais vu sauf dans les médias ?
La réponse saute aux yeux, clairement.
Des opinions contraires peuvent-elles se faire jour ?
Je l'espère. Nos statuts contienne expressément le droit de débattre de la ligne politique et du choix des candidats. Je ne fais qu'utiliser ces droits, ni plus ni moins.
Réfléchir à faire le meilleur score possible ?
Mais cher ami, c'est précisément l'objet de mon propos : faire le meilleur score possible. Et pour faire le meilleur score possible, il faut refuser d'investir Alain Dolium !
une petite précision, le délégué départemental du Val de marne Est Jérôme PITON.
Et, même si je soutient vigoureusement sa candidature, il n'est pas dit qu'il se maintienne vu les conditions dans lesquelles tout ceci a eu lieu.
HA la la, que de pertes de temps et d'énergie à essayer de démonter un choix, une personne!
Il n'a pas d'expérience, et alors ?
Vous me faites penser à un DRH chargé du recruetment et qui ne donne pas suite à un candidat à l'embauche justement parce-que manque d'expérience...
Je suis militante active dans mon département et je trouve qu'ilvous manque beaucoup d'abnégation ; on tracte, on colle, on milite, on organise, et alors, lorsqu'on rend service doit-on toujours attendre en retour ? si oui c'est un peu une forme de chantage.
Beaucoup de gens très, trop pressés au MoDem..
@ Olivier : Erreur corrigée.
@ opaline : L'exigence d'expérience est indispensable pour une tête de liste. S'il ne l'avait pas été, le problème ne se poserait pas ou moins.
Cher "Orange pressé"
Jusque là j'avais souvent apprécié vos articles. Mais là, je dois dire que vous dépassez tout ce que je pouvais imaginer...
Quelle prétention ! Pour une personne qui se dit étudiant!
Si vous aviez un peu d'expérience de la vie et surtout des êtres humains, vous n'auriez pas écrit ces lignes.
J'ai moi-même été engagée sur le terrain, ai tracté, ai été candidate aux législatives, alors que je n'avais jamais fait de politique avant, ai eu aussi beaucoup de déceptions face aux incuries d'un parti mal organisé.
Mais tout de même! On ne s'engage pas en politique pour se faire mousser mais pour faire passer des idées.
Le fait d'avoir tracté et de s'être engagé, comme l'écrit fort justement opaline ne donne aucun "droit" à être "éligible"... Il y a tant de gens qui ont tracté, collé, etc... sur le terrain dans ma région que jamais je n'aurais imaginé pouvoir représenter d'autres citoyens dans quelque instance que ce soit. Ce n'est absolument pas un critère. Ils se surestiment totalement.
J'ai observé tous ces gens qui ne sont RIEN dans leur vie privée et professionnelle, et qui espèrent être reconnus en s'engageant dans un parti ou une association.
Terrible. Ils devraient plutôt aller consulter pour s'accepter tels qu'ils sont au lieu de se valoriser en se faisant mousser.
Je vous retourne le compliment vous concernant:
"Conclusion.
Sur la forme, le candidat "Orange pressé" ne tient pas la route et ce sans aucun doute possible.
Manque de charisme, discours déstructuré manquant de cohérence, un cursus intéressant mais qui n’est pas exceptionnel comparé à la richesse que l’on peut trouver au niveau militant."
Vous qui dites être étudiant me faites peur pour l'avenir du pays, si présomptueux avant d'avoir créé quoi que ce soit - à part un blog...
Attendez juste un peu d'avoir juste un tout petit peu d'expérience, vous verrez les choses plus clairement...
@ Danièle : Je suis heureux qui vous insistiez sur la nécessité d'avoir de l'expérience pour être un bon candidat.
C'est justement parce que nous devons faire passer nos idées avant les coups de communication que cette candidature ne doit pas être validée.
Nous sommes bien d'accord, militer ne donne pas le droit d'être éligible, mais le fait est que ça reste une condition pour gagner la confiance des militants.
Bonaparte était respecté était respecté comme officier puis général car il n'hésitait pas à aller au combat. C'est la même chose ici. Il faut savoir mouiller sa chemise.
Que dire ensuite à tous les militans qui se sont démenés pour le Mouvement et qui ont un parcours similaire à Alain Dolium.
Je connais des militants qui ont renoncé à un métier bien rémunéré pour faire du social et aider les autres. N'aurait-il pas fait de bons candidats ?
Notre point faible est l'électorat populaire. Présent en 2007, il nous a quitté depuis. Nous devons le reconquérir en mettant en avant des profils de terrain. Je n'ai rien contre les chefs d'entreprise mais un employé, un ouvrier qui peine à finir son mois va-t-il plutôt voter pour Augustin Legrand qui porte la casaque Europe-Écologie ou va-t-il plutôt voter Alain Dolium, patron de PME ?
François Bayrou répète à l'envie : "Ce que vous êtes crie plus fort que ce que vous dites", nous en sommes là !
Je constate, qu'une fois de plus vous faites preuve de beaucoup de mauvaise foi et d'arrogance dans vos écrits :
Concernant tout d'abord le mode de désignation des candidats :
- le mode de désignation des candidats est conforme aux statuts de notre Mouvement, statuts qui, faut-il vous le rappeler, ont été votés par les adhérents .
- les candidatures sont examinées par une commission, elles ne sont pas le simple "fait du prince" .
- les candidatures doivent-être validées par les adhérents, qui ont donc la possibilité de les rejeter, encore faudrait-il proposer une solution alternative crédible .
Concernant la candidature d'Alain Dolium :
- il me semble particulièrement malhonnête d'affirmer qu'il ne doit sa candidature qu'à un "physique se rapprochant de celui d'un dirigeant en exercice", c'est réduire un homme à la seule couleur de sa peau .
- A. Dolium s'est élevé socialement par le travail et les études, j'imagine qu'il est plus difficile pour un jeune antillais vivant à Malakoff de sortir diplomé de Sup de Co et d'HEC, que pour un jeune bourgeois de Neuilly .
-il a créé son entreprise, ce qui constitue une expérience non négligeable .
- il est certes intimidé lors de ses interventions publiques, mais avec un peu d'expérience il fera preuve de plus d'aisance . D'ailleurs les beaux parleurs ne sont pas toujours les plus efficaces dans l'action .
- vous lui reprochez de ne pas avoir milité sur le terrain, je pourrais vous citer nombre de candidats dans le même cas (ex : C. Lepage, J-F Kahn, aux européennes) leur candidature était-elle pour autant illégitime ?
-enfin, dans un de vos commentaires vous le comparez à A. Legrand, dont la candidature serait plus porteuse, d'après vous, auprès de l'électorat populaire . J'apprécie son engagement associatif associatif, mais j'avoue avoir du mal à percevoir comment un fils d'employé ou d'ouvrier peut se reconnaître en lui : il a fait de études secondaires dans un pensionnat privé réputé, le collège des Oratoriens de Juilly (les frais de scolarité sont dans cet établissement de 7500 à 8000 euros par an), puis il a préparé une maîtrise de droit, tout en voyageant beaucoup à l'étranger, enfin il s'est inscrit au cours Florent et a débuté une carrière de comédien à 27 ans . Voilà sans doute pour vous le cursus typique d'un jeune issu des milieux populaires !
Pour conclure, puisque vous vous préoccupez de la reconquête de l'électorat populaire, j'aimerais vous livrer cette citation d'E. Todd, qui analyse dans "Après la démocratie" pourquoi le PS s'est coupé de l'électorat populaire : "Le militant ancien faisait vivre le Parti dans la collectivité, et vivre la collectivité par le Parti . Le militant nouveau vient pour contribuer, certes, mais surtout pour s'exprimer, "s'épanouir" personnellement . Il est, dans sa section socialiste, l'un des millions de nouveaux narcisses engendrés par la révolution éducative supérieure ; il se pense "créateur" de doctrine, s'imagine que l'originalité de sa "parole" va faire avancer les choses . On peut parler de militantisme performatif, qui pense que la parole est action.(...) Avec Nicolas Sarkozy, l'exhibitionnisme bavard règne à la tête de l'Etat, mais, en ce début du XXIe siècle, il baigne l'ensemble des strates supérieures de la société française ." Puissent ces paroles être riches d'enseignement pour vous !
@ Orange pressé:
Vous avez en fait bien choisi votre nom de blog... pressé... pressé d'être entendu et élu...
Vous m'avez mal interprétée, je parlais de votre âge et non d'expérience politique... C'est justement le problème en France avec ses 85% de cumul des mandats, on a réussi à faire gober à tout un pays qu'il faut être "pro" de la politique pour représenter les citoyens. Alors que dans les vraies démocraties qui nous entourent, tout citoyen peut être élu si son projet trouve l'approbation des citoyens. Et il y a un renouvellement constant de ceux qui représentent les habitants du pays. Alors qu'en France, ce sont toujours les mêmes, médiatisés au possible, "peopelisés" dans une société qui réélit même des repris de justice.
Vous citez Bonaparte. Terrible "exemple". Vous semblez nourri à l'idéologie franco-française qui fait de ce personnage un exemple - lui qui a laissé à travers toute l'Europe une traînée sanglante, ses soldats violant les filles et pillant les villages sur leur passage, lui qui a amené des centaines de milliers de ses propres soldats mourir dans le froid et la honte...Allez donc jeter un coup d'oeil sur le charnier de soldats français que Napoléon a envoyés mourir lamentablement dans le froid de la Baltique.
Etudiez l'Histoire au lieu de glorifier ce que l'Etat a voulu vous faire croire par la manipulation historique, dont parlait d'ailleurs fort bien France Culture récemment dans la Fabrique de l'Histoire.
Je connais des militants qui ont renoncé à un métier bien rémunéré pour faire du social et aider les autres. N'aurait-il pas fait de bons candidats ?
On sent l'envie et l'aigreur de ne pas avoir été choisis...
Sauf que pour représenter tous les citoyens d'une région et bien la gérer, il faut un autre format, avoir d'autres compétences.
Notre point faible est l'électorat populaire. Présent en 2007, il nous a quitté depuis.
Faux, l'UDF n'a JAMAIS eu d'électorat populaire. Le MoDem un peu plus... mais si vous observez les études d'opinion, vous voyez bien que le MoDem par son discours intellectualisé ne parle ni aux ouvriers, ni aux agriculteurs, ni aux petits artisans et commerçants.
Et la langue utilisée par Alain Dolium n'est pas idéologique, ni intellectuelle, elle est celle des gens de tous les jours. Il n'est pas un "fanatique" de la démocratie comme sont certains ayatollahs du MoDem..
Nous devons le reconquérir en mettant en avant des profils de terrain. Je n'ai rien contre les chefs d'entreprise mais un employé, un ouvrier qui peine à finir son mois va-t-il plutôt voter pour Augustin Legrand qui porte la casaque Europe-Écologie ou va-t-il plutôt voter Alain Dolium, patron de PME ?
C'est de la pure démagogie. On croirait entendre St Just.
Terrible de présenter Alain Dolium comme "patron de PME", lui qui vient juste de la créer.
Cette maladie franco-française de dénigrer ceux qui créent des emplois alors que la masse crie haut et fort qu'elle veut des emplois est purement schizophrène.
Vous devriez éviter de résumer et caricaturer ainsi, vous en seriez plus crédible ;-)
C'est marrant de voir à quel point dès que l'on propose quelque chose d'un peu différent, on se fait agressé ou accusé de penser qu'à sa tête.
On exprime simplement des opinions personnelles sur son blog, on donne pas des ordres.
Pour Dolium, j'en ai vu seulement ce que les médias en ont montré mais je suis assez d'accord avec Orange Pressé dans le sens que l'on ne s'improvise pas politique. Je vais effrayer des gens à dire ca, mais ca reste un metier dans tous les domaines.
C'est bien d'oser mettre des personnalités de la sorte comme tête de liste, mais il faut être sur qu'elle puisse assurer derrière sans qu'elle se fasse tout dicter par Le President ou la Vice-présidente.
Le souci, c'est qui est-ce que l'on met à sa place? Tu penses à des personnes comme Grebert ou Creuzet?
Enfin, je le répète, Orange Pressé j'en suis sûr n'apporte ici qu'une opinion personnelle qui est d'ailleurs partagée par d'autre mais pas par tous (c'est ca la démocratie) et je suis sûr qu'une fois le candidat MoDem choisi par les militants, Orange Pressé le soutiendra.
vous écrivez:"Les démocrates du Val de Marne, qui a à l’issu d’une démarche démocratique, avaient désigné leur délégué départemental (Jérôme Piton) pour être leur tête de liste, ont du avaler goulument la couleuvre qu’on leur présentait et ont été prié de ne pas faire de vagues."
Faux Piton s'est auto-proclamé tête de liste avec le soutien du futur sénateur UMP accessoirement trésorier du Modem. La candidature de Dolium nous sauve de celle de Piton et c'est déjà une fin en soi.
@ Zenon :
Les faits sont les suivants :
- les statuts suffisamment flous pour faire passer même la pire unilatérale pour démocratique ;
- la commission est le bureau exécutif. Bureau exécutif dont les membres se sont vu dire par François Bayrou "La parole de Marielle compte pour moi plus que vous tous réunis";
- les adhérents ont le choix d'approuver ou de se retrouver sans candidat. C'est comme dire que l'on fait un don lorsque l'on a un révolver sur la tempe.
La candidature d'Alain Dolium :
- c'est surtout la réalité, pas une seule intervention média ne passe à côté de sa couleur de peau;
- beaucoup de jeunes de petites villes de province ont les mêmes difficultés, ce n'est pas si exceptionnel ;
- merci de préciser qu'il faut de l'expérience pour être tête de liste.
Corinne Lepage ? Pas faire de terrain, vous déconnez ? Elle a été la candidate qui en a fait le plus ! C'est aussi une ancienne ministre qui a une réelle aura ce qui n'est pas le cas de Dolium.
Certes, le passé d'Augustin Legrand est différent mais sa situation actuelle aussi. Or, c'est le présent qui compte !
Emmanuel Todd est un sociologue très intelligent mais il lui arrive de se planter. Précisons aussi que le MoDem n'est pas le PS.
@ Daniel : Vouloir la démocratie n'est pas de l'empressement mais un but.
Il faut lutter contre le cumul des mandats, c'est vrai. Comptez alors le nombre de personnes qui se présentent à l'investiture et cumulent...
Il faut arrêter de diaboliser un homme qui a été un formidable administrateur. Que vous soyez d'accord ou non, ce n'est que la réalité.
On sent l'envie et l'aigreur de ne pas avoir été choisis...
Je ne parle pas de moi mais de personnes compétentes qui ont renoncé qui ne place pas l'argent mais l'humain au coeur de leur vie. Mais dites-moi ? Ne serait-ce pas le projet du MoDem ?
François Bayrou a réuni sur son nom en 2007, une bonne partie de suffrages populaires notamment dans les quartiers dit sensibles.
Le parlé d'Alain Dolium monte son inexpérience et son manque de professionnalisme. On attend des personnes qui nous gouverne certaines qualités qu'il n'a de toute évidence pas.
"Démagogie" ? Vous donnez une drôle de définition à la réalité.
Sa PME (ou plutôt ces PME) ont plusieurs années d'existence et le produit encore plus. Je n'irai pas plus loin sur cet aspect.
@ David : Merci de repréciser que cet article n'est pas parole d'évangile mais vise juste à ouvrir un débat.
Jean-Marie Vanlerenberghe le répète assez, les fondamentaux de la politique ne changent pas. Il faut certaines qualités pour réussir en politique. Quand en face de soi, on a des personnalités politiques aguerries et que votre plus féroce adversaire est aussi le plus expérimenté vous partez avec un énorme handicap.
D'autres personnalités ? Oui, j'ai pensé à Christophe Grébert et à d'autres aussi.
La consultation des militants est un moment où on peut débattre. Je préfère que l'on corrige la trajectoire tout de suite pour éviter de se "gameller" le 14 mars prochain.
Si Alain Dolium est confirmé, il aura l'aval militant. J'ai toujours fait référence à la nécessité de prendre en compte les décisions de la base militante.
Bien que je passe une partie de mon temps en Ile de France, je suis présent la plupart du temps dans le Nord, c'est donc là-bas que je ferai campagne et pas en Ile de France.
Je précise d'ailleurs qu'après réflexion, j'ai approuvé le choix d'Olivier Henno. Décision qui malgré la simplicité de la question a été murement réfléchie.
@ Anonyme : Je maintiens ce que je dis. Plusieurs sources différentes m'ont confirmé les faits.
Dolium n'est pas un sauveur mais bel et bien un parachuté.
Cet article témoigne d'une certaine lacune au niveau de l'analyse politique de la situation du MoDem en Île-de-France.
Ce parti ne disposait pas de tête de liste crédible pour la région: aucun président de fédération n'avait l'envergure pour se battre à armes égales avec ses concurrents immédiats. Choisir un second couteau aurait eu un effet immédiat: un désintérêt total des média. Or, si le MoDem veut avoir une chance de défendre son programme, il faut que sa tête de liste soit un tant soit peu médiatique. donc, c'est une évidence, le choix d'Alain Dolium a été fait sur des critères de visibilité médiatique, de par son parcours, son origine.
Mais pas seulement: c'est un militant du MoDem, et pas un parachuté opportuniste, comme on en voit chez Europe-Ecologie; il a le bon profil pour l'électorat classique du MoDem, il s'exprime très correctement, et a des idées.
Vous faites erreur dans votre analyse politique: la priorité du MoDem n'est pas de conquérir l'électorat populaire: cela, c'est la priorité de Bayrou aux présidentielles, pour arriver au second tour.
La priorité du MoDem dans ces régionales est de reconquérir son électorat normal: classes moyennes et moyennes supérieures, qui hésitent entre MoDem et Europe Ecologie. En Île-de-France, cet électorat peut se reconnaitre plus facilement en Dolium qu'en Duflot, si le projet est crédible.
Certes, les militants peuvent gloser sur la méthode, mais politiquement, et donc en termes d'efficacité, ce choix est justifié; Vue l'état électoral du MoDEm, la priorité ne peut pour ce mouvement qu'être l'efficacité électorale.
Voltaire
@ Voltaire: Le MoDem avait en sein des personnes suffisamment crédibles pour être des têtes de listes solides. Certes, celles-ci ne sont pas forcément des présidents de fédération mais les talents sont suffisamment présents.
Alain Dolium est plus vu comme un coup de communication que comme un candidat crédible, et c’est précisément ce qui va nous mener au désastre.
Les parachutés d’Europe-Écologie sont majoritairement des personnes qui croient au projet écologiste et c’est ce qui est problématique, bien sur, il y a inévitablement des opportunistes mais ça difficile de l’éviter.
La priorité est certes de reconquérir la classe moyenne ET de reconquérir la classe populaire. Or, la 1ière souffre d’un important sentiment de déclassement tandis que la 2e ne sait plus à quel saint se vouer et fait face à PS décevant, et une UMP qui les dégoute de plus en plus.
Politiquement, le choix ne tient pas la route car il ne prend en compte que l’effet médiatique et néglige l’importance du terrain. Souvent François Bayrou déclare qu’il faut « parler du sujet », il s’est déjà trompé pour les européennes, il semble le faire différemment pour les régionales. Car n’oublions pas que les élections régionales malgré leur aspect national sont des élections LOCALES et donc qu’il va falloir « labourer ». Négliger cet aspect serait une erreur fatale.
Pour finir, je vous livre cher ami une citation. Je gage qu’elle vous plaira : « Il vaut mieux tard que mal, et cela en tout genre. »
Bonjour, plusieurs procédés de ce billet relèvent de la sophistique la plus écœurante. Si je me permets de résumer : certains (qui ???) prennent Alain Dolium pour Barack Obama, or c'est Alain Dolium et non Barack Obama, donc il faut voter non pour sauver nos chances de succès.
Dois-je en déduire que Barack Obama a présenté sa candidature ? Ou qu'il faut juger une personne sur les s priori communautaristes de certains journalistes ? Ou qu'il faut renoncer à nous battre pour notre Région ?
En un mot : si la candidature d'Alain Dolium vous déplait, qui proposez-vous d'autre comme candidat democrate a la Presidence de l'Île-de-France ? Si la réponse est : personne, en tout cas personne qui soit effectivement candidat, en quoi votre billet est-il constructif ?
@ FrédériLN:
Clair, concis, exact.
J'ai eu plaisir à lire cette contribution pragmatique:-))
Cet article et les réponses d'Orange pressé sont du pur dilettantisme qui se veut "sérieux" mais montre un terrible manque de hauteur et de maturité
Merci, Orange pressé. Ce billet est juste. Il met le doigt sur le mécontentement de nombreux adhérents de toutes les régions à l'occasion de ces régionales.
Partout, on relève des parachutages de candidats imposés par le fait du prince ou par une minorité d' inconditionnels ambitieux et arrivistes et malgré l'avis des adhérents locaux.Le siège national emploie des méthodes que nous pensions n'appartenir qu' à la politique d'avant, celle de l'UDF, par exemple.
"Nous allons contruire un "nouveau" mouvement politique, faire de la politique autrement... de la base des adhérents vers le haut... écouter les adhérents" (Bayrou-2007). Ouais! on l'a cru, nous, les pauvres naïfs si plein d'espoir. Aujourd'hui, on constate que rien ne change. Pire, il y a un mépris manifeste des adhérents militants actifs.
Cette consultation des adhérents est un faux-semblant de démocratie. Votez NON. Ne vous abstenez pas de voter, sinon, il y aura 100% de OUI alors que le suffrage exprimé ne représentera qu'à peine 20% des adhérents! Comment accepter, dans une démocratie, "entériner" le choix ne se limitant qu'à une personne ? Témoignage:à l'occasion de la campagne des régionales, dans ma région, le soutien militant sera pauvre, très pauvre, une peau de chagrin. Les démissions grossissent. La fuite des adhérents est énorme. Les raisons sont celles que vous évoquez dans votre billet: " méthodes de bidouillage et de combines, manque de démocratie interne et de structuration". J'ajouterai le défaut d'information et de communication, et le foutage de gueule envers les adhérents. Les 3/4 du conseil départemental ont démissionné. Trois vice-présidents de la Collégialité départementale ont démissionné. Aucune réaction du siège national! RIEN! Comment tous ces démissionnaires pouvaient-ils accepter les méthodes de la future investiture d'un candidat de liste départementale, encarté Modem seulement depuis mi-octobre 2009, inconnu de tous les militants et qui a proposé sa candidature directement à la tête régionale, sans passer par le minimum des règles de bienséance, à savoir se présenter auparavant au président départemental et aux représentants des adhérents du département? La tête de liste départementale avait pourtant été votée démocratiquement par les adhérents eux-même en AG. Il n'en a pas été tenu compte! EFFARANT! Au Conseil national du 24 octobre, il avait été validé une Consultation des adhérents pour les têtes de liste départementale et régionale. On se retrouve à "entériner" la tête de liste régionale. Ben oui, beaucoup plus commode pour que le siège investisse des têtes départementales de son choix.
Orange pressé, vous avez raison . Votons NON! ayons le courage de dire NON aux méthodes! Les décisions des institutions représentatives des adhérents, départementales et nationales ne sont pas respectées. Elles ne doivent pas être des chambres d'enregistrement de décisions prises par le Bureau National. Ce n'est pas ça , la Démocratie.
Une conseillère nationale qui envoie aujourd'hui la démission de son mandat, après avoir voté NON à une Consultation pseudo-démocratique, réduite à une mascarade de démocratie.
Cher ami blogueur,
Moi personnellement je rejoins ton analyse. Je fais un parallèle avec ma région les Pays de la Loire. Nous avons un candidat, Laurent Gérault proposé par le Bureau Exécutif qui vient de se retirer quelques heures avant le vote. Parmi les autres prétentants à la tête de liste régionale, il y avait Walid Oueslati, candidat de la diversité, mais qui tenait la route : il est élu à Beaucouzé (périphérie d'Angers), universitaire, il est intervenu à la Grande Motte sur le développement durable. F Bayrou avait là la possibilité de mettre en lumière quelqu'un de brillant intellectuellement (pour info : il est reconnu au niveau européen pour ses travaux sur le développement durable et a été l'un des 1ers en France à réfléchir sur la fiscalité écologique). Et bien non, et maintenant nous nous trouvons dans une situation difficile sans tête de liste à moins de 3 mois de l'élection puisque Laurent Gérault n'a pas réussi à susciter un enthousiasme autour de sa candidature... Il faudra qu'on m'explique la logique du 133 bis rue de l'Université..
Il ne faut pas s'en tenir qu'à des réactions de procédure et ça fait un peu parano... Il ne doivent pas être très nombreux a aligner le portefeuille pour être tête de liste .
Oh bien sur quand on a une entreprise , l'afaire est rentable vu la pub indirecte avec les plateaux télés etc ...
Et puis tout le monde sait que la réussite d'un candidat local n'est pas du à sa stature qui est secondaire mais à celle de son parti et de celui qui le dirige ...
Reste qui si en IDF on refuse le candidat je vous dit pas le bazar... de toute façon je le trouve pas trop mal, je lui laisse sa chance pour faire ses preuves si les électeurs le veulent, et là c'est pas gagné ... Et là avec 5% 6% au mieux pour le Modem dans les sondages c'est la catastrophe annoncée de toute façon
@ Frédéric LN : La ficelle du coup de communication est énorme. En pensant que c'est pas un coup de communication que l'on fera un bon score on se fourre le doigt dans l'œil jusqu'à l'os.
Faut-il renoncer à se battre pour notre région ?
Bien sur que non, et la question n'est pas là. La question est de savoir ce que nous voulons comme société.
Voulons-nous rentrer dans la culture de la communication et du casting à la sauce Sarkozy ? Je croyais pourtant que vous proposions autre chose !
Pour une alternative, je me suis déjà exprimé sur le sujet.
@ Danièle Douet : Le dilettantisme se caractérise par un manque de sérieux et de professionnalisme. Or, un travail préparatoire important a été effectué préalablement à la rédaction de cet article.
Il semble donc que vous ne connaissiez pas le sens précis du terme employé.
@ Anonyme :
C'est précisément parce que la base militante est mal considéré qu'il est important d'ouvrir des espaces de débat. Si personne n'informe les militants personne le fera.
En mon âme et conscience, j'ai pris mes responsabilités en publiant cet article.
Je ne peux que confirmer vos propos qui m'étonne toutefois par l'ampleur de l'hémorragie. A des militants qui mentionnaient à Marielle de Sarnez "Si vous faites ça, ils partiront", celle-ci aurait répondu "Eh bien qu'ils partent, on trouvera toujours du monde pour tracter"
@democratenantais :
La nouvelle m'est parvenu lors du Congrès d'Arras que le tête de liste en Pays de la Loire était très contesté. La décision de renoncer est sage et montre bien que l'issue de la consultation ne souffre d'aucune inconnue.
Claude Simmonet :
Il est évident qu'en n'accordant pas la caution du Mouvement aux têtes de liste, on réduit d'autant le nombre de potentiels candidats. Dans le langage communautaire, on appelle cela une distorsion de concurrence.
Si comme vous le soulignez, l'importance du leader national est essentiel, le charisme, l'expérience et la compétence de la tête de liste, en résumé, la qualité du candidat pèse beaucoup. Le score de Sandrine Bélier dans l'Est et de Yannick Jadot dans l'Ouest aux dernières européennes pour Europe-Écologie le montre suffisamment.
La question posé en Ile de France est de savoir si on préfère corriger les choses maintenant ou si on préfère attendre de percuter l'iceberg pour réparer. Je préfère nettement la 1ière solution à la deuxième !
Toujours autant d'approximations et de jugements péremptoires dans vos écrits :
- vous qualifiez le statuts du MoDem de "flous", mais omettez de préciser qu'ils ont été rédigés, amendés et votés par les adhérents .
- vous déformez mes propos : je n'ai, bien évidemment, pas reproché à C. Lepage de ne pas avoir fait campagne lors des européennes, j'ai simplement écrit qu'elle n'avait pas milité (tracté, collé des affiches)avant d'être désigné comme candidate, ce qui ne rend pas a candidature illégitime, mais ce dont vous faites grief à A. Dolium, en refusant de prendre en compte son expérience de dirigeant de PME .
- vous insistez sur le fait que de nombreux jeunes se heurtent aux mêmes difficultés qu' A. Dolium, mais ils ne sont pas pléthore à parvenir à les surmonter grâce aux fruits de leur travail, car un des problèmes majeurs de notre société est le blocage de l'ascenseur social . Notre Mouvement, qui veut mettre en avant le rôle de l'éducation et l'importance des PME pour notre économie, doit valoriser ce type de profils .
- vous accusez E. Todd de s'être "planté" dans son analyse de la désaffection de l'électorat populaire à l'égard du PS . Puisque vous vous faites le chantre de "l'expérience", permettez moi de vous dire que celle d'E. Todd me semble plus pertinente que la votre en tant que sociologue et historien (à vous lire, on constate que vous en êtes resté aux images d'Epinal concernant Bonaparte, évitez donc d'user de métaphores historiques que vous maîtrisez mal, votre discours y gagnera en crédibilité). J'estime, ne vous en déplaise, que son analyse est transposable au MoDem, car, à lire certains blogueurs, on constate que nous ne manquons pas de "nouveaux narcisses" dont "l'exhibitionnisme bavard" et la propension à générer des querelles byzantines tentent de suppléer l'incapacité à agir . Vous dites avoir consacré à la préparation de ce billet "trois semaines de recherches intensives" et "6 heures à la rédaction", je considère que quelqu'un qui s'est porté candidat sur la liste du Nord Pas-de-Calais ferait mieux d'employer son temps et son énergie à préparer la campagne dans sa région, plutôt que de tenter de démolir le candidat à la tête de liste en Ile de France, sans être capable de proposer une solution alternative crédible .
@Zenon :
Votre ton est légèrement professoral mais passons.
- Les statuts sont flous, c’est un fait. Juridiquement, c’est une horreur.
- Son expérience de dirigeant de PME ? Mais cher ami, avez-vous mis le nez dans les comptes de sa (enfin ses) société(s) ? J’en doute ! Une expérience de dirigeant de PME de moins d’un an n’est pas réellement suffisante, sachant que durant les 5 premières années de leur vie, l’immense majorité des entreprises se casse la figure.
- Valoriser l’éducation et les PME ? Certes, mais pas besoin de prendre un inconnu et de faire un casting. Surtout que c’est l’intéressé qui a démarché directement la direction du MoDem et pas le contraire comme on le tente de nous le faire avaler.
En faisant référence à Bonaparte, je parle de sa capacité d’administrateur et de notamment de ce qu’il a pu faire à Toulon, ce ne sont pas des images mais des faits.
Vous devriez lire plus souvent ce site, vous découvririez qu’une solution alternative avait été proposé.
La campagne francilienne concerne la France entière et pas seulement l’Ile de France, c’est ainsi que vous soyez d’accord ou pas. Ensuite, être navetteur permet d’avoir du temps pour faire campagne à plusieurs endroits.
Le cas d’Alain Dolium est intéressant car il traduit l’exact opposé de qu’il prône depuis sa création.
@ Orange pressé : désolé de vous dire que, contrairement à ce que vous prétendez, vous mélangez allègrement les faits et votre interprétation des faits. Que peut bien vouloir dire la phrase
"@ Frédéric LN : La ficelle du coup de communication est énorme. En pensant que c'est pas un coup de communication que l'on fera un bon score on se fourre le doigt dans l'œil jusqu'à l'os."
Veut-elle dire que vous vous sentez incapable d'apprécier une personne (en bien ou en mal) sinon par le prisme des médias ?
Veut-elle dire que vous préféreriez un candidat inapte à la communication ?
Veut-elle dire que vous préféreriez que nous évitions toute couverture média ?
J'ai la conviction, naïve mais étayée sur un peu d'expérience, que ce qui importe en démocratie, c'est d'associer une capacité d'agir dans le sens de ses convictions, et une capacité à le faire savoir.
Sans savoir communiquer, l'action est impossible ; sans capacité d'agir, la communication est un mensonge.
La militance, tractage, affichage etc., participe au "faire savoir" et c'est très bien. j'y participe moi-même avec plaisir. Mais combien d'entre nous se sont fait un avis sur un candidat à partir de tracts et d'affiches ? N'est-ce pas plus souvent à travers la télévision ? Et, pour les plus regardants d'entre nous, en complétant par la lecture de projets ou programmes ?
Bref, si un candidat brillant et communiquant ne vous plaît pas, essayez donc un terne incapable de répondre à un journaliste.
@Orange pressé
Je vous imaginais à Arcole, avec Bonaparte "au milieu de ses troupes" ; de manière plus prosaïque, vous étiez resté en rade à Toulon, administrateur pathétique de vos "vérités" contrefaites et de vos aigreurs mesquines .
"Je suis partout", telle est apparemment la devise que vous avez choisie . Vous qui vous vantez de "faire campagne à plusieurs endroits" . Vous qui faute d'arguments, déblogant à l'envi, sombrez dans l'insinuation abjecte (je vous cite : "avez vous mis le nez dans les comptes de sa (enfin ses) société(s) . J'en doute!") . Vous qui préférez, à l'engagement et à l'action, "tracassin et le tumulte" . Vous enfin, qui, professionnel du dénigrement, vous employez, jour après jour, "à suer le fiel, à cracher la bile et à lâcher le vinaigre" .
Cher Orange pressé,
Puisque vous nous invitez à commenter, je me lance, bien que je ne m'intéresse pas particulièrement à la campagne en Ile-de-France. Mais votre billet m'a sidérée.
Que de parti-pris dans ce billet !
Vous ne vous définissez dans votre profil que comme étudiant, en Master professionnel, j'aurais aimé en connaître davantage sur vous, et notamment votre âge. Il est rare et étonnant de lire tant d'animosité et de mauvaise foi dans un billet public. Quelles sont les vraies raisons de votre aigreur ? Je ne me prononcerai pas sur le fond du billet qui trahit beaucoup de légèreté dans le jugement et de témérité dans l'expression.
C'est l'étudiant qui m'intéresse en vous.
Vous parlez en commentaire de "3 semaines de recherche intensives, des heures passées au téléphone, plus de 6 heures de rédaction. Bref, un boulot monstre." Ce n'est pas tout à fait ce que j'appelle un boulot monstre mais je comprends que cela soit considérables pour certains étudiants.
Vous dites en note que "Toutes les interventions médias d’Alain Dolium ont été suivies pour réaliser cet article." Vous savez sans doute que pour rédiger un article ou un mémoire, il est nécessaire de citer précisément les références de toutes les sources consultées. C'est cela qui aurait dû figurer en notes, avec lien qui permette de vérifier l'exactitude de vos jugements.
Vous poursuivez " Nombre de militants démocrates interrogées, de nombreuses sources et documents consultés." Cela reste très vague. Avez-vous adopté la méthode des quotas ? Combien de personnes avez-vous interrogées ? Avez-vous confié votre enquête à un institut de sondage ? Ou avez-vous personnellement suivi des études de sciences éco ou de socio qui vous ont permis de réunir bénévolement l'équipe capable d'effectuer vos sondages et de les valider ? Ou vous basez-vous sur des conversations de bar ou plutôt de blogs amis ?
Vous poursuivez : " Depuis que j’ai pris connaissance de la désignation d’Alain Dolium, j’ai rassemblé toute la documentation disponible ce qui n’a pas été chose aisée."
Vous parlez sans doute des articles parus dans les médias ("RTL ou Libération", précisez-vous) ? Peut-être sur Internet ? D'où provenaient leurs propres informations ? Avez-vous rencontré la commission d'investiture ? Bernard Lehideux peut-être ?
Et vous reconnaissez que "A de multiples reprises, j’ai tenté de décrocher un entretien avec le principal intéressé mais cela n’a pas été possible soit parce que les personnes autour d’Alain Dolium ne m’ont pas prévenu à temps (Cela signifie donc bien que l'on vous a proposé des entretiens que vous avez déclinés, n'est-ce pas ?) soit parce que l’intéressé lui-même ne pouvait." Cela signifie que, bien que vous ayez travaillé avec apparemment beaucoup de sérieux à rédiger un article sur un homme public, vous n'avez pas pris la peine de le rencontrer avant de publier votre pamphlet. Cela enlève malheureusement beaucoup de crédit à votre démarche. Quel dommage que vous n'ayez pas pu aménager votre emploi du temps ou patienter jusqu'à fin décembre, puisque M. Dolium avait l'obligeance de se libérer pour vous pendant les fêtes de fin d'année. Vous vous permettez tout de même de l'appeler "cher Alain", c'est un signe de proximité indéniable.
Heureusement, précisez-vous :"les informations ont cependant été largement recoupées et sont toutes véridiques." J'imagine que vos informations recoupent celles de C. Ginisty ? Celles de A. Moulart ? Ce sont sans doute vos heures passées au téléphone ? Tenez-vous les enregistrements - ou au moins les scripts- à disposition ?
...suite :
De nombreux commentateurs ANONYMES semblent penser comme vous.
Moi pas. Pas plus que les commentateurs avisés qui ont signé de leur nom ou d'un lien : Danièle Douet, FrédéricLN, Christelle ; pas plus que l'excellent Zenon...
Vous ne m'avez pas convaincue sur le fond, mais surtout vous vous êtes discrédité en voulant donner un vernis universitaire à votre démarche, toute d'approximation et de parti-pris... "discours déstructuré manquant de cohérence..." ai-je lu quelque part dans votre billet... Vous devriez relire, ou lire, Emmanuel Todd. C'est un auteur très intéressant.
Je vous souhaite de réussir vos études et de devenir un citoyen actif et responsable.
Vous avez visiblement une grande culture en Histoire, surtout contemporaine : Napoléon, la RDA, la chute du mur de Berlin, Obama...
Bonne chance pour votre thèse, qui je n'en doute pas, sera brillante, puisque vous vous permettez de mépriser le parcours universitaire de A. Dolium, qui n'a jamais réussi que Sup de Co et HEC...
Et bonne chance à votre candidat dans votre propre région. Vous lui serez visiblement d'un concours et d'une fidélité à toute épreuve.
@ Frédéric LN : Une faute de frappe a rendu la phrase peu compréhensible. Il ne fallait pas lire « pas » mais « par » bien évidemment.
Ce que je dis c’est qu’un candidat doit avoir des qualités telle que l’expérience, la connaissance du terrain ou encore la confiance des militants. Or, Alain Dolium n’a aucune des qualités précitées. On ne choisit pas un candidat comme on choisit un paquet de lessive pour son emballage. La candidature Dolium est un coup médiatique sans réel fond et c’est bien là le problème !
Le candidat Dolium n’est pas si brillant que vous le dites et ne communique aucun message.
Je suis désolé mais je ne vote pas pour du vide.
@ Zenon : Vos effets ignorent passablement l’histoire et mentionne allègrement la propagande.
A Toulon, la bataille semblait impossible à remporter et pourtant Bonaparte grâce à une stratégie efficace a permis de regagner la ville. Si à Arcole, Bonaparte était engagé, c’est à Toulon qu’il était réellement en 1ière prenant une balle. Il faut vous sortir l’image du tableau de Vernet de la tête bien que celle-ci soit séduisante.
Le dénigrement est une notion que les tribunaux ont eu à plusieurs reprises à définir. Il ressort de la jurisprudence que le dénigrement est : constitué par une affirmation mensongère sur une chose ou une personne. Or, dans le cas présent, il n’y aucun mensonge mais uniquement des faits avérés. Il n’y a donc aucun dénigrement.
@ Christine B. :
- Un blog est un espace où l’on diffuse des avis et est donc par définition partisan.
- En l’espèce, j’ai recueilli les informations, livré les faits et porté une analyse en fonction des informations recueillis.
Vous parlez de témérité mais c’est bien mal connaitre le sens de ce terme puisque la témérité est une hardiesse imprudente, or il n’y a rien d’imprudent ici. Juste le reflet de la réalité.
La quantité de travail nécessaire se comprend en sus de mes autres activités qui sont nombreuses (études, important engagement associatif, pratique du sport). Cela comprend aussi que les temps de transport, les nombreux dialogues réalisés auprès de chaque militant. Difficile de faire plus !
Pour ce qui est des sources, la plupart des sources ont souhaité resté anonymes. Ceci n’est pas un mémoire, et de facto, j’ai appliqué le principe suivant : « Qui cite ses sources les tarit ». Vous comprenez bien que vu le contexte actuelle en termes de démocratie interne que je n’aurai pas eu les informations en question si je n’avais pas garanti aux personnes concernées l’anonymat.
J’ai pu apprendre la candidature d’Alain Dolium quelques jours avant ses débuts dans la presse mais cela ne change rien au fait que l’on ne lance pas une personne dans les médias avant de le faire approuver par les militants. Dans le cas contraire, c’est un coup de force.
Le rencontrer ? J’ai pris la peine de le contacter à de multiples reprises ! Je l’ai même informé de la publication de cet article et de sa ligne générale avant publication. L’intéressé m’a répondu qu’il préférait le lire avant de me rencontrer. De facto, vous comprenez bien que je ne pouvais lui communiquer le texte de mon article avant publication sans risquer une certaine censure.
L’article ne recoupe pas l’article de Christophe Ginisty qui a été publié après, tout comme l’article d’Antonin Moulart. Si je connais les personnes par leur blog, je ne leur ai fourni aucune information.
Les informations ayant servi à la rédaction de cet article ont été obtenus par moi-même et moi seul. Je n’ai pas sollicité Christophe Ginisty ou Antonin Moulart sur le sujet. Ces derniers ont pu par contre lire mon article avant de rédiger le leur.
Les commentateurs anonymes sont acceptés. Je regrette comme vous que ceux-ci ne mentionne pas même un pseudonyme mais c’est leur choix et je le respecte.
Cet article n’a à aucun moment voulu ressembler à un article universitaire. Il se base juste sur la réalité qui je le conçois est choquante, tellement choquante qu’elle difficile à croire mais c’est ainsi.
Emmanuel Todd fait parti de mes lectures, son livre sur la fin de l’empire américain est d’ailleurs très intéressant.
Précision utile, je ne prépare aucune thèse car je prépare un master professionnel et non un master recherche. Le parcours universitaire d’Alain Dolium n’est pas plus méprisable qu’il n’est exceptionnel, il est juste bon. C’est tout à son honneur mais il n’est encore une fois pas exceptionnel. Un diplôme ne prouve pas votre intelligence il montre juste que vous disposez de certaines connaissances.
Vous pouvez toujours mouvoir votre plume pour vous émouvoir, vous cachez bien l'engueulade que vous avez reçu concernant votre entêtement à véhiculer une si piètre image du MoDem. Vous omettez aussi de préciser que votre avenir dans ce parti est définitivement grillé - comme ce le fut jadis pour feu MoDem Ginisty-.
Alors braillez, nous baillons.
Prenez contact avec Europe Ecologie.
Vous n'êtes qu'une plume futile.
Adieu.
@ Zeus : Vérifiez vos sources avant de dire des bêtises.
Exercer la liberté de parole offerte par nos statuts et chartes avant tout choix est logique.
Défendre le projet démocrate est une préoccupation constante. Voulons-nous faire comme Nicolas Sarkozy et composer nos listes par une politique du casting ou défendons-nous un autre projet de société marqué par l'équité et la justice ?
Christophe Ginisty a quitté le MoDem par choix personnel, je n'ai pas à juger de cela.
Avez-vous renoncer à défendre le projet démocrate pour ainsi ostraciser ses membres ?
Je l'ai dit et redit, Europe-Écologie ne correspond pas au projet politique auquel j'adhère, je préfère défendre le projet démocrate ce qui ne semble pas être votre cas.
@ Orange pressé : je partage votre définition du dénigrement, et je pense que, dans les limites de la courtoisie et dans un esprit constructif pour le bien commun ..., toute vérité est bonne à dire.
En revanche votre billet et vos commentaires sont bourrés d'appréciations qui n'engagent que vous et n'ont rien de "faits avérés", contrairement à ce que vous répondez à Zénon.
Il y en a par exemple dans les paragraphes 4, 6, 9, 10, 11, 12, 13, 14, etc., du seul billet, sans parler des commentaires.
Certes, dans la tradition de la presse française, les faits doivent être incontestables tandis que le commentaire est libre. Mais cela suppose que le commentaire se reconnaisse tel, et ne se prétende pas "faits avérés".
Vous me semblez bien imperméable à l'humour, ainsi vous vous sentez obligé de nous assener, à propos d'une boutade, un cours sur le siège de Toulon (au fait, combien de boutons de guêtres le petit corse a-t-il perdu lors du la bataille ?)Puisque vous tenez tant à la précision historique : que vient faire Vernet dans cette galère ? Le père était mort en 1793, quant au fils Carle, il a certes représenté des batailles napoléoniennes, mais le siège de Toulon, je ne vois pas . Quant à "Bonaparte au Pont d'Arcole" l'oeuvre est de Gros . Pour conclure sur Toulon, il est surprenant de constater qu'un ayattolah de la "démocratie" tel que vous choisisse d'illustrer ses propos par le siège de Toulon, en effet cet épisode est à replacer dans le contexte de la Terreur . Seriez vous, comme le suggère Danièle Douet, un nouveau Saint-Just ?
En ce qui concerne le dénigrement, je vous renvoie à l'article IX de la charte éthique : "Les adhérents au Mouvement démocrate assument le débat interne et considèrent le dénigrement externe comme incompatible avec l'engagement" .
Vous êtes parfaitement libre d'exprimer vos doutes (quoique ce mot ne vous convienne pas, vous êtes persuadé d'être le seul détenteur de "la vérité" !)et vos critiques à l'interne, mais vous n'avez pas à dénigrer (je maintiens le mot) dans un blog ouvert au public, car vous remettez ainsi en cause le travail de nombreux militants, qui, tout en gardant leur libre arbitre, emploient toute leur énergie à défendre et promouvoir leurs valeurs et leur Mouvement . En adhérant à un parti politique on choisit de s'inscrire dans une démarche collective et positive, pas de s'ériger en censeur, en donneur de leçons, en promoteur de son petit ego .
Enfin, puisque vous semblez goûter les citations du "Diable boiteux", je vous livre celle-ci : "Ceux qui parlent ne savent pas, ceux qui savent ne parlent pas" .
@ Frédéric LN :
Cette définition est celle de la Cour de cassation donc celle qui est appliquée par les juridictions françaises.
Vous pouvez vérifier de vous-même. Un exemple parmi d'autres, l'intervention d'Alain Dolium sur RTL a été revu juste avant la rédaction du billet pour vérification. Toutes les autres interventions ont été archivées. Il s'agit donc bien de faits avérés ne vous en déplaise.
Vous pensez bien qu'en rédigeant un tel article, je m'attendais à ce que l'on remette en cause mes sources. C'est donc pour cela que je l'ai recroisé bien au-delà de ce qui est la norme.
Certes la réalité ne vous plait pas mais c'est la réalité.
Tu ressembles au Yorkshire d'un poisson nommé Vanda... On sait que tu vas y passer.
@Zeus : Et la marmotte...
Je suis assez d'accord sur le fond avec une bonne partie de ce que disent Daniele Douet et Zenon.
Mais je focaliserais plutot mon propos sur la méthode : je regrette que votre dénigrement envers notre candidat soit ainsi rendu public. Je n'aime pas cela. Ne nous trompons pas d'ennemis et lavons notre linge sale en famille. Je me bats pour être au-dessus de cette bataille interne entre 2 courants (que dis-je, entre 2 camps). Nous avons des instances internes pour râler, exprimer. Mais utiliser un blog, vraiment, je n'apprécie guère. Je tenais à vous en faire part.
Hauts les coeurs !
JM SARROT
conseiller municipal Modem dans le 92.
@JM Sarrot : Il ne s'agit encore une fois nullement d'un dénigrement mais d'une critique basée sur des éléments prouvés et publiée avant la consultation interne. Notre mouvement promouvant le débat, cet article s'inscrit dans cette droite ligne.
Quant aux instances internes, elles ont tous simplement été mises à l'égard dans ce processus, permettez moi donc de douter de l'utilité de leur réserver les propos mentionnés.
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