Enfin, c’est fait. Ce dimanche, vers 20h15, Claude Géant a mis fin au faux suspense en annonçant la composition du nouveau gouvernement appelé Fillon III ou Fillon IV suivant les différents observateurs.
Le gouvernement en bref.
Le nouveau gouvernement s’est resserré par rapport au précédent avec 31 membres au lieu de 37. Un amaigrissement relatif donc. Ainsi, on compte 22 ministres dont 2 ministres d’État et 8 secrétaires d’État dont une sans portefeuille.
Si on regarde plus précisément sa composition, ce gouvernement s’est « droitisé ». On note aussi que François Fillon, reconduit grâce au soutien des députés UMP, a, plus que lors des précédents gouvernements, pu imposer sa patte. A moins de 18 mois des élections présidentielles, il est aussi évident que sa composition répond clairement à la nécessité de resserrer les rangs dans l’optique de la campagne présidentielle de 2012.
Un objectif : 2012.
Sans même annoncer sa candidature, Nicolas Sarkozy semble donc être décidé à repartir pour un tour alors même que sa politique, ses méthodes et son attitude sont très contestés, jusque dans les rangs de la majorité. Fin de « l’ouverture », purge des centristes, mise en valeur des différents courants de droite présents à l’UMP, tout est prévu afin que personne ne se sente lésé ou même oublié.
Avec ce remaniement, Nicolas Sarkozy semble avoir compris qu’une élection, surtout présidentielle se gagner avant tout en rassemblant son camp. Chirac l’a compris et mis en œuvre en 2002, au moment même où les socialistes n’accédaient pas au second tour suite à la multiplication des divisions à gauche. Dans les mois prochains, il faut donc s’attendre à un sérieux coup de barre à droite, à une politique conservatrice qui va très certainement se traduire par un sérieux plan de rigueur.
L’indicateur à surveiller sera celui des négociations sociales, puisque de nombreux projets dans le domaine du Travail sont envisagés notamment sur le travail des jeunes, l’insertion professionnelle, l’apprentissage ou encore le travail des « séniors » et de la question des gestions de fin de carrière. Autre thématique importante, conséquence de la réforme des retraites : la refonte de la politique de la dépendance. On aurait pourtant aimé que ces aspects rentrent dans une large négociation sur le travail et notamment autour de la thématique des retraites.
Le gouvernement en bref.
Le nouveau gouvernement s’est resserré par rapport au précédent avec 31 membres au lieu de 37. Un amaigrissement relatif donc. Ainsi, on compte 22 ministres dont 2 ministres d’État et 8 secrétaires d’État dont une sans portefeuille.
Si on regarde plus précisément sa composition, ce gouvernement s’est « droitisé ». On note aussi que François Fillon, reconduit grâce au soutien des députés UMP, a, plus que lors des précédents gouvernements, pu imposer sa patte. A moins de 18 mois des élections présidentielles, il est aussi évident que sa composition répond clairement à la nécessité de resserrer les rangs dans l’optique de la campagne présidentielle de 2012.
Un objectif : 2012.
Sans même annoncer sa candidature, Nicolas Sarkozy semble donc être décidé à repartir pour un tour alors même que sa politique, ses méthodes et son attitude sont très contestés, jusque dans les rangs de la majorité. Fin de « l’ouverture », purge des centristes, mise en valeur des différents courants de droite présents à l’UMP, tout est prévu afin que personne ne se sente lésé ou même oublié.
Avec ce remaniement, Nicolas Sarkozy semble avoir compris qu’une élection, surtout présidentielle se gagner avant tout en rassemblant son camp. Chirac l’a compris et mis en œuvre en 2002, au moment même où les socialistes n’accédaient pas au second tour suite à la multiplication des divisions à gauche. Dans les mois prochains, il faut donc s’attendre à un sérieux coup de barre à droite, à une politique conservatrice qui va très certainement se traduire par un sérieux plan de rigueur.
L’indicateur à surveiller sera celui des négociations sociales, puisque de nombreux projets dans le domaine du Travail sont envisagés notamment sur le travail des jeunes, l’insertion professionnelle, l’apprentissage ou encore le travail des « séniors » et de la question des gestions de fin de carrière. Autre thématique importante, conséquence de la réforme des retraites : la refonte de la politique de la dépendance. On aurait pourtant aimé que ces aspects rentrent dans une large négociation sur le travail et notamment autour de la thématique des retraites.
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