Depuis vendredi, nous sommes réunis en Congrès à Arras. Après l’échauffement du 1er jour qui a été marqué par un débat sur Copenhague avec Yann Wehrling et une réunion sur les régionales avec Jean-Marie Vanlerenberghe (JMV), place aux débats sur le projet en plénière. Ce samedi, il fallait donc s’attendre à une affluence plus importante que le jour précédent où la fréquentation plus faible est la conséquence du fait que nombre de militants travaillent ce jour. Avec une affluence accrue (mais moindre qu’à Villepinte en 2007), nous sommes rentrés dans la discussion autour du projet.
Ouverture des débats.
L’ouverture de cette journée a été faite par Jean-Marie Vanlerenberghe, sénateur-maire d’Arras et hôte de ce Congrès. Expliquant que le MoDem devait être le point de fixation d’un « arc central » allant des socialistes progressistes à la droite républicaine, Jean-Marie Vanlerenberghe a reprécisé les tenants et les aboutissants de débat. Rien de vraiment nouveau, mais un rappel qui rappelle que la discussion doit se tenir dans un cadre bien précis.
L’intervention suivante fut celle de Jean-François Kahn. Toujours aussi vif d’esprit, ce dernier a pris la parole brièvement car il devait se rendre à Quimper. Déplacement sur lequel il s’est exprimé déclarant qu’il ne voyait pas l’intérêt d’aller à Quimper puisque presque tous les militants de Quimper étaient à Arras pour le Congrès du MoDem. Intervenant ensuite sur l’identité nationale, JFK a soutenu que c’est par l’acceptation des autres, la diversité et la richesse de sa culture que l’on s’identifiait. Pensée qu’il résume selon la formule suivante : « Besson le fait long pour le faire court » ou de préciser qu’Éric Besson était « Béa devant Jospin et déa devant Sarkozy ». Puis de se demander « si on est en Union soviétique pour que l’on nous impose une identité nationale ».
Se demandant « Qui suis-je ? Où courge ? Dans quelle étagère ? », le sémillant éditorialiste relevait que « c’est ce mélange là [des cultures] qui est l’identité française ». Avant de poursuivre : « Pour eux, la France c’était la République, la prise de la Bastille, les droits de l’homme… C’est tout ça l’identité française », « Qu’est-ce qu’être français ? On ne peut pas répondre et c’est ce qui fait l’identité française ! ». Discours court et percutant, le personnage dégage une telle énergie et a un jour si juste que j’en suis à chaque fois étonné.
Ensuite, Robert Rochefort a pris la parole pour préciser les modalités pratiques de la tenue du débat sur le projet. Et là, il faut avouer que Robert Rochefort a mené de mains de maitre les débats sur le sujet. Arrivant à tenir de façon générale les délais, notre ami du Sud-Ouest a su imposer à des militants avides de prises de parole un temps d’intervention limité à 1 minute et ne prenant qu’un nombre réduit au minimum de pour et de contre sur chaque amendement. Réellement, un travail d’orfèvre pour lequel il se doit d’être remercié. Contrairement au Congrès de Villepinte, les délais ont pu globalement être tenus, une rareté en politique française.
Le débat sur le fond.
Le débat sur le projet a logiquement porté sur la partie 1 consacrée à l’économie et au développement durable. Si à titre personnel, j’ai la partie consacrée à l’environnement ridicule et composé de lieux communs, je n’ai pas proposé d’amendements. Principalement par manque de temps et pour cause d’une fatigue physique trop importante. De fait, j’ai préféré être un peu plus frais et intervenir directement dans le débat sur les amendements proposés. Ainsi, je suis intervenu sur le 6e amendement proposé. Il se trouve que par hasard, celui-ci était proposé par François Bayrou. L’amendement en question proposait d’introduire dans la constitution « une obligation de protection des générations futures ».
Pour ma part, et pour des raisons juridiques, j’y étais totalement opposé. En effet, la constitution est par définition un ensemble de règles juridiques définissant l’organisation des pouvoirs dans un pays et a fortiori dans une démocratie. En conséquence, le concept en question n’a rien à faire dans un texte de pur droit n’ayant aucune portée juridique concrète. Son introduction génèrerait de la confusion dans le texte et nuirait à l’intelligibilité du texte.
François Bayrou n’est pas juriste (on ne peut pas être parfait) et cet amendement en est l’exemple type. A vouloir trop bien faire, on ne fait pas ce qu’il faut. A mon grand regret, la plupart des militants se sont rangés à l’avis de notre président.
Concernant le reste du débat sur le chapitre économique, je vous épargne les détails mais je mentionnerai seulement qu’à titre personnel, j’ai eu des votes équilibrés. J’ai ainsi voté les amendements permettant de clarifier le texte, repoussé les amendements le complexifiant ou les propositions démagogiques ou fantaisistes et me suis abstenu en cas d’hésitation ou de désapprobation marginale. Ainsi nombre d’amendements sur la partie environnement dénaturait et réduisait un peu plus la portée d’une partie déjà marquée par sa faiblesse. A cela, j’ai voté contre de façon systématique et sur l’essentiel de ces amendements portant sur la partie environnement, j’ai heureusement été suivi. A la veille de l’ouverture de Copenhague, un projet excluant de facto presque totalement la question environnementale aurait en effet fait mauvais genre.
Pour le reste des débats et je m’en excuse auprès des personnes qui ne peuvent assister au Congrès, j’avoue avoir été plus absent. Faisant la navette avec le village MoDem et mitraillant de photos les participants, l’assemblée plénière et la tribune, j’avoue ne pas avoir suivi avec assiduité les débats. Conséquence, je n’ai pas reporté mes votes et la teneur des amendements proposés. Au final, je me suis focalisé sur les parties 1, fin de la partie 5 et 6 du projet. A la place, je suis allé rencontrer les militants démocrates de France et de Navarre.
La rencontre avec les démocrates, LA bouffée d’air frais.
Si de manière générale et il ne faut pas s’en cacher, on ne retrouve pas l’enthousiasme de Villepinte, les rencontres avec les démocrates sont le moment le plus intéressant de ce Congrès. On peut ainsi s’informer des différents projets lancés, discuter du projet, de la vie politique locale de chacun et d’en rire pas mal. On peut aussi arroser les discussions de cidre comme l’ont généreusement proposé nos amis bretons et se retrouver alors qu’on voulait juste se servir un verre à servir les autres comme cela a été mon cas. Par chance, j’ai réussi à me verser du cidre peu avant la fin du stock de bouteilles mais j’ai tout de même mis une bonne dizaine de minutes à le finir.
Peu après, c’est la 2e édition du « Bar #idf2010 » qui a montré son intérêt. Réunis devant le stand de nos amis vendéens, les adhérents franciliens regroupés autour de Christophe Grébert, Pierre Creuzet et moi-même ont pu déguster des spécialités locales autour d’un verre de vin rouge de nos amis de l’ouest. Là aussi, moment sympathique et enthousiasmant.
Ensuite, alternant entre votes et discussions entre militants, j’ai pu mettre la main sur des militants de ma section qui était arrivé en cours de Congrès, moment convivial de retrouvailles entre habitués. Les démocrates dans des situations un peu cocasses ont ainsi vu leur situation immortalisé par cette formidable invention qu’est la photo.
Et, en fin d’après-midi, ce sont les militants des Bouches-du-Rhône qui avec leur accent chantant du sud de la France ont illuminé nos esprits et permit à des personnes que l’on voit peu d’habitude prendre un verre et discuter de façon constructive. Hasard ou pas, un « choc » des cultures s’est ainsi opéré puisque les militants démocrates nordistes ont débarqué en force sur le stand de nos amis rhodaniens. Bref, un Ricard et ça repart !
Une absence qui en dit long.
De cette journée, je regrette essentiellement l’absence de Corinne Lepage. Ancienne meneuse des commissions démocrates, son travail a été littéralement passé silence. A tort selon moi. Tout aussi incompréhensible était son absence à la tribune. A la veille de Copenhague, ça la fout mal. Je ne rapporterai pas les propos tenus, mais à les entendre (ceux de militants) à écouter l’absence de mention de Corinne Lepage dans les prises de parole de François Bayrou, on peut noter que la situation est assez tendu. Je reviendrais sur le sujet dans un prochain billet.
dimanche 6 décembre 2009
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20 commentaires:
Corinne Le Page sera la seule représentante du groupe ADLE et parlementaire français parmi les 15 parlementaires qui vont accompagner la Commission Européenne à Copenhague pour les négociations du COP15.
Mais Corinne Page comme Cap21 sont avant tout écologistes. Reste que les choses sembleraient aller dans leur sens dans ce congrès ou je me trompe ? ...
Une séparation avec le Modem poserait pour moi un dilemne car celà consisterai à faire un choix.
On pourrait peut être demander des explications ?
Merci pour ce compte-rendu.
Je me suis posé la question sur les propos de JFK à l'encontre de M. Besson :
"Béa devant Jospin et déa devant Sarkozy".
Si on les entend comme suit :
"Béat devant Jospin et Déat devant Sarkozy".
Le trait serait terrible, car il faut se souvenir que Marcel Déat était une des figures de la collaboration.
S'agissant de la proposition de M. Bayrou d'inscrire la protection des générations futures dans la Constitution, je partage ton avis, je renvoie au billet que j'ai écrit sur mon blog "Bling-Bling constitutionnel au Congrès du MoDem".
Merci pour ton compte rendu.
Pour lever le voile sur une partie de ton interrogation concernant Corinne Lepage, Bayrou a refusé de lui donner la parole en tribune.
Bonjour,
merci de ce compte-rendu, mais à le lire je ne comprends pas très bien son titre. Quelles illusions ont-elles été perdues en ce Jour 2 ?
@ Christophe Ginisty : C'est bien ce que je me disais. Lorsque je l'ai rencontré, disons que je pense qu'elle a connu des jours meilleurs.
@ Démocratie nanterrienne : Principalement, que les idées écologistes ont leur place au MoDem. J'y reviendrai dans mon billet sur le 3e jour.
François Bayrou et Corinne Lepage sont en opposition. Cela ne me dérange pas car il faut que la démocratie et la liberté de parole marche au sein de notre mouvement.
J'espère seulement une chose, c'est que Corinne Lepage reste au MoDem afin de créer ce MoDem pluriel que nous attendons tous.
Si Corinne Lepage venait à partir, cela montrerait que le MoDem n'a pas vocation à devenir un parti démocrate mais seulement une écurie présidentielle.
Notre sémillant juriste manquerait-il de culture historique ? JFK a bien fait allusion, à propos d'Eric Besson, à Marcel Déat, qui après avoir été un temps député de SFIO est devenu est devenu un ultra de la collaboration .
Nous avons donc pris un verre de rosé ensemble sans le savoir autour du stand vendéen :-)
Pour Corinne Lepage, vu les commentaires à la tribune ce dimanche de Jean Luc Benhammias (très cash... et tres applaudi, il a dit en substance qu'un MoDem doit soutenir les listes MoDem) et de Yann Werhling (plus mesuré mais qui a confirmé que "les écologistes" était avec Bayrou), je confirme qu'il doit y avoir plus que de l'eau dans le gaz...
Par contre, Bayrou a cité Corinne Lepage quand il a parlé des écologistes.
Je crois qu'il faut arrêter avec les délires sur C. Lepage. Vue son attitude aujourd'hui, et contrairement à ce qu'affirme C. Ginisty, je doute qu'elle ait voulu se rendre à Arras, où elle aurait probablement été huée.
Ou alors, il faudra qu'elle le dise au nom de Cap21 (qui prépare des listes aux régionales avec Europe-Ecologie contre le MoDem, contrairement aux engagements pris lors de la création du MoDem) et que Bayrou y réponde. Car Ginisty n'est que le porte-parole de Terre-Démocrate, et pas celui de Cap21 à ma connaissance.
Pour le reste, je n'ai pu aller à Arras, mais j'ai bien visionné ton intervention vis-à-vis de "l'amendement Bayrou". C'est courageux de ta part, mais force est de constater que tu n'as pas convaincu grand monde...
Pour compléter, il semblerait que C. Lepage se soit effectivement rendue à Arras, mais pour "casser" une fois encore du Bayrou et du MoDem.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2009/12/05/nef-1144874.shtml
Alors maintenant, toi Orange Pressé, qui est militant MoDem du Nord, sachant que d'autres sur la toile (et j'en fais partie) considèrent que C. Lepage a obtenu son mandat de député européen sur la seule étiquette MoDem, je voudrais juste que tu répondes à cette seule question: penses-tu comme moi et comme d'autres, que vu son comportement actuel, Corinne Lepage devrait une simple question d'honneur démissionner de son mandat de député européen et le laisser à Olivier Henno?
@ David Guillerm : Tout à fait d'accord.
@ Zenon : J'ai posté pour informer les autres militants alors que j'étais fatigué. Après 2 jours de Congrès et une nuit écourtée avant le 3e jour, je pense que je mérite un peu d'indulgence.
@ François : Il semble bien pour samedi. Concernant les discours de Yann et de Jean-Luc (que je connais bien), oui c'est une mention voilée. Pour plus d'information, je t'invite à consulter le passage aux 4 vérités de Corinne Lepage sur France 2 ce lundi dont la vidéo est en ligne.
@ JF : Nullement, Corinne n'a nullement cassé du démocrate. J'ai pu largement discuté avec elle bien que ça ait été trop court. Elle a dit à des militants ce que pense l'essentiel de la base, point.
Sur la démission de Corinne. Non, j'estime que Corinne n'a pas à démissionner. Elle représente une part substantielle des militants démocrates. Si elle est au MoDem comme nombre d'entre nous, c'est pour garder sa liberté de parole. Qu'on ne se plaigne pas lorsqu'elle utilise cette faculté.
Copenhague démarra et l'écologie prenant une importance croissante, il serait désastreux de se priver de l'expertise d'une telle spécialiste uniquement pour des désaccords marginaux. Ma réponse, je le répète est donc non.
Pour information, j'ai été le créateur de feu le groupe de soutien à Olivier pour la tête de liste aux élections européennes, on ne peut donc pas me considérer comme prédisposé pour l'un ou l'autre.
"Elle représente une part substantielle des militants" , "elle a dit ce que pense l'essentiel de la base" ! Sort un peu de ta bulle internet et vient sur le terrain : la vérité c'est que les militants avaient du respect pour C. Lepage et reconnaissaient son expertise en matière d'écologie, mais qu'ils sont écoeurés par son attitude actuelle, en particulier ceux qui ont participé activement à sa campagne lors des élections européennes aux rangs desquels (à une exception près), Cap 21 était invisible dans ma commune . S'il est parfaitement légitime qu'elle exprime des critiques à l'interne, il est inadmissible qu'elle se répande dans la presse, comme elle le fait depuis le soir des résultats des européennes et ,à présent, qu'elle continue à contester une stratégie électorale qui a été adoptée par le conseil national et dans laquelle se reconnait l'immense majorité des adhérents . Par reconnaissance vis à vis d'un Mouvement qui l'a placée en position éligible, vis à vis d' O. Henno qui lui a cédé sa place, alors qu'il était plus implanté dans la région, par respect des militants qui ont contribué, sans ménager leur peine, à son élection, elle devrait d'adopter une attitude plus digne et plus loyale .
@ Zenon : Je suis en permanence sur le terrain et je en suis pas dans "ma bulle Internet". Ensuite, si je dis que l'essentiel de la base est d'accord avec elle c'est la réalité.
Ensuite, j'étais dans son équipe de campagne et je peux te dire que les autres personnes qui y étaient ne sont pas écœurés par son attitude.
Corinne pointe les points à améliorer pour gagner les régionales et propose des solutions. Les ignorer serait une bien mauvaise idée.
Corinne a une stature nationale qui nous a beaucoup aidé et était en permanence sur le terrain avec Olivier. Le partenariat entre eux marche toujours très bien.
Je n'ai rien à reprocher à la campagne de C. Lepage pendant les européennes, avec Olivier ils ont fait du bon travail . Toutefois ses prises de positions depuis sont devenues incompréhensibles pour bon nombre de militants : elle reproche à F. Bayrou d'avoir "loupé une alliance historique" avec Europe Ecologie, alors que EE avait décidé, bien avant le MoDem, de se présenter de manière autonome aux régionales au 1er tour, et que les déclarations des principaux dirigeants Verts (C. Duflot, J.V Placé) sont loin d'exprimer un désir d'ouverture à l'égard du MoDem, tout au plus une volonté de débauchage à l'égard des composantes les plus écologiste du MoDem . Elle continue à critiquer publiquement une stratégie électorale qui a été massivement approuvée par le Conseil national du 26/10 et qui recueille l'assentiment de l'immense majorité des adhérents . Elle soutient des membres de CAP 21 qui ont décidé de se présenter localement sur les listes d'Europe Ecologie . Tout ceci alors que, durant la campagne des européennes, elle dénonçait le manque de cohérence des listes d'EE, allant "du libéral-libertaire Cohn-Bendit à l'alter mondialiste Bové", et qu'elle fustigeait, au nom de la laïcité, leur propension à favoriser le communautarisme (un proche de Tarik Ramadan figurait en bonne position sur la liste EE dans le Nord-Ouest).
Alors oui, malgré toute tes dénégations, les militants ne comprennent pas et sont écoeurés ; c'est pourquoi, quand J.L Benhammias a évoqué, à Arras dimanche, le "mercato électoral" d'EE et qu'il a dit "quand est membre fondateur du Mouvement démocrate, on soutient le Mouvement démocrate", il a été très vivement applaudi, car il exprimait ce que bon nombre d'entre nous avaient sur le coeur .
ok avec ceux qui considérent que le modem rassembleur n'aurait pas de figure si corinne lepage se cassait et à mon avis si la relation est mauvaise entre BAYROU ET LEPAGE, les deux en ont la responsabilité
Vu de l'exterieur ( je ne sais pas ce qui se passe à l'executif, et si chacun est a sa place et peut faire valoir sa position) mais déjà l'absence de LEPAGE à la tribune est une aberration. N'oublions jamais , même si on peut considerer que cela manque de cohérence que cap 21 est co-fondateur avec l'udf, du Modem , et avec tous les nouveaux modem post elections presidentielles. Le modem s'est bati avec un president udf et des structures udf, que LEPAGE soit élue député européenne , elle ne le doit pas à BAYROU mais à l'acte de constitution lui même du modem .Les anciens udf ont sans doute l'habitude de se reconnaitre , les ecologistes de cap 21 aussi , les seuls qu'on balade ce sont les nouveaux modem , inexperimentés au plan politique et qui depuis deux ans continuent à écouter de beaux discours qui ne correspondent pas avec la réalité des processus de democratie à l'interne. Personne n'a imposer à BAYROU d'appeler son mouvement , mouvement democrate . Les autre s partis de gouvernements ne le sont -ils pas ? Des conneries , par contre notre mouvement, et c'est LE SEUL PUISE sa singularité dans l'idée de démocratie et à en juger par les ouvrages qui paraaissent et ont paru sur le sujet ces dernieres années ,"la chose" n'est pas simple et se sera le pari peut -être le plus difficile à tenir. Pourquoi depuis deux ans n'a -t-on pas crée des organes de reflexion sur la democratie que nous voulons mais de façon tout à fait pratique , à commencer par le fonctionnement des organes du parti Je veux bien entendre que Bayrou soit anti jacobin pour le pays , mais pourquoi avoir supprimé la personnalité juridique des mouvements locaux , toute l'organisation est centralisée à Paris et localement les militants de sensibilités differentes doivent se debrouillerpour que la mayonnaise prenne et essayer d'abord de debattre puis de s'accorder , et qui a dit que c'était évident ?PARIS fait comme si et il il faudrait supporter qu'à PARIS on se chicane et que Paris fasse la leçon!!
c'est un billet d'humeur évidemment et je n'ai pas abordé d'un millimètre le fond idéologique de notre parti face à l'économie et la politique économique qui ressemblerait le plus à celle d'un parti democrate, c'est à dire une politique qui s'éloignerait de la connivence actuelle avec les puissances de l'argent , il ne suffit pas de le crier haut et fort quand on n'a pas le pouvoir on ne risque rien de le faire , il faut presenter des mesures courageuses contre de telles puissance s par exemple la taxation des benefices ou le durcissement de la legislation sur la concurrence et mettre fin à cette vaste escroquerie du siècle qui consiste à faire croire aux nations premierement qu'il fallait renflouer les banques et deuxiemement qu'il faudra faire des sacrifices en reduisant la dette publique
salut et pardon du ton employé mais j'attends de voir le comportement de nos dirigeants apres ce congres d'arras face aux echeances electorales ce n'est pas l'alliance qui fait le projet mais l'alliance qui va commander les couleurs à moins de concevoir l'arc central comme un arc en ciel mais sur terrain là j'avoue que je manque d'experience.
salut
Il ne faut pas oublier que Corinne Lepage a été ovationnée à La Grande Motte.
@cath37
Les des universités d'été ont eu lieu avant la réunion du Conseil national (le parlement du MoDem), du 24/10, lors de cette réunion un vote a entériné le principe des listes autonomes au 1er tour . C. Lepage est membre de cette assemblée, elle a donc été mise en minorité . En démocrate, elle devrait se plier à ce choix largement majoritaire, mais elle préfère faire cavalier seul et soutenir des mouvements régionaux de CAP 21 qui interdisent à leurs adhérents de se présenter sur des listes MoDem avec l'étiquette CAP 21 et qui négocient des places sur les listes Europe Ecologie au 1er tour . Vous comprendrez donc que les sentiments des adhérents à son égard aient changé, car ils se sentent trahis .
@ Zenon (1) :
- Corinne Lepage a eu raison de proposer une alliance avec EE. Ce projet a du sens car il vise à renforcer l'émergence d'un centre indépendant démocrate et écologiste.
- Les Verts ont refusé cela car F. Bayrou et M. de Sarnez considèrent que l'écologie n'est qu'un thème parmi d'autres alors qu'il est prépondérant.
- Elle soutient les CAP 21 qui refusent des alliances contre-nature comme celle avec Frêche en Languedoc-Roussillon pour des raison d'éthique. Je ne vois rien à y redire.
- Corinne Lepage quoiqu'on en dise représente une majorité des militants et considère la question environnementale comme prioritaire. Elle dénonce aussi les nombreux dysfonctionnements au MoDem et propose des choses pour les résoudre.
- Jean-Luc (que je connais bien) est quelqu'un d'entier mais je ne pense pas qu'il ait pris en compte la totalité des données du problème. Il faut savoir aller plus loi que les apparences.
@ Christian (Monpostdémocrate) :
- L'absence de Corinne est une volonté de François Bayrou qui n'a pas souhaité que les députés européens interviennent à la tribune. Sylvie Goulard et Nathalie Griesbeck ont été soumises au même régime.
Pour ma part, je considère que c'est une erreur d'autant plus que Corinne est la seule députée européenne française à faire partie de la délégation de l'Union européenne à Copenhague.
- La manque de démocratie interne est en quelque sorte voulu tout comme l'organisation sommaire et la centralisation à Paris. La raison en est simple, François Bayrou souhaite garder la main sur la direction.
- La partie économique gêne nombre de militants qui sont plutôt libéraux sur ce plan. C'est aussi cet aspect qui fait dire à nombre d'observateurs et de journalistes que notre programme se "gauchise".
- Personne ne doute de l'utilité d'une coalition que j'appelle "arc-en-ciel" pour battre Nicolas Sarkozy. Cependant, nous différons sur le constitution de celui-ci. Certains aimeraient une centralisation avec EE et le MoDem, d'autres une "démocratisation" autour d'un axe PS-MoDem. Reste que les rapports de force seront tranchés en Mars prochain.
@ Cath37 : C'est parce qu'elle dit ce que pense l'écrasante majorité des militants du MoDem.
@ Zenon (2):
Lors des UR, F. Bayrou avait tenté de revenir sur le mode de désignation mais sans succès. Il a obtenu gain de cause au travers d'une résolution unique qui a tranché tous les aspects des régionales.
Corinne Lepage a certes été mise en minorité le 24 mais étant absente elle ne pouvait se défendre.
Autre élément qui a aussi largement pesé, le fait que tout ait été décidé au travers d'une et unique résolution, ce qui pose un gros problème démocratique.
La position d'autonomie de CAP 21 a été décidé par une décision du bureau de ce mouvement. Il serait bien présomptueux de dire que Corinne Lepage pense à la place de tous les membres du bureau de CAP21.
Une partie seulement des militants ne comprend pas. Et pour nombre d'entre eux ne disposent pas de tous les éléments pour apprécier la situation.
Pour ma part, j'essaie modestement à travers ce blog de combler ces lacunes.
Une petite rectification FB a bien cité Corinne Lepage dans son discours, à la fin, en l'associant au nom de Robert Rochefort quant au succès du travail des commissions.
Et cela m'a fait très chaud au coeur de voir qu'il avait eu cette attention. Nul doute en effet que le travail de RR dans les trois dernières semaines a été colossal mais rien n'aurait été possible sans le travail de fond de Corinne pendant 14 mois
C'est le minimum !
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